Les abords de la gare de Biarritz vont faire l’objet d’un vaste chantier de végétalisation à partir de 2026. Deux ans de travaux sont prévus pour redessiner cet espace stratégique, en lien avec les ambitions de verdissement portées par la ville et le syndicat des mobilités Pays Basque – Adour.

Le projet de réaménagement des abords de la gare SNCF de Biarritz entrera dans sa phase opérationnelle en 2026, pour une durée de deux ans. C’est ce qu’ont confirmé ce mercredi 11 juin lors d’une conférence de presse, le maire de Biarritz, Maider Arosteguy, le directeur des mobilités à la Communauté d’agglomération Pays basque (CAPB), Fabien Duprez et le vice-président du syndicat des mobilités, Jean-Pierre Etchegaray, à l’issue de plusieurs années d’études techniques et d’échanges institutionnels. L’objectif affiché : transformer en profondeur l’environnement de la gare pour en faire un espace plus accueillant, fonctionnel et durable.

Le chantier visera notamment à renforcer la place de la végétation, mais aussi à améliorer les cheminements piétons et cyclables, et rendre l’accès à la gare plus lisible pour tous les usagers. La modification de la voirie, des aménagements paysagers et la création de zones dédiées aux mobilités douces figurent parmi les axes clés du programme de travaux.

L’enjeu du projet est aussi de mieux intégrer ce nœud de transport dans le tissu urbain. La circulation automobile sera réorganisée, tandis que la connexion avec les lignes de bus sera fluidifiée.

La gare de Biarritz accueille environ 830 000 voyageurs par an, ce qui en fait la deuxième plus fréquentée du Pays basque, juste derrière la gare de Bayonne. Elle accueille un flux régulier de voyageurs, aussi bien pour les trajets du quotidien que pour les flux touristiques. En comparaison, l’aéroport Biarritz Pays basque enregistre une fréquentation annuelle de 970 000 passagers.

Le coût prévisionnel des aménagements s’élève à 4 millions d’euros. Ce montant sera financé à hauteur de 1,7 million d’euros par l’Union européenne, 1,5 million par le syndicat des mobilités, tandis que la Ville contribuera à hauteur de 676 000 euros et la Région à hauteur de 190 000 euros.

Source : Sud Ouest.