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Syrie : l’émissaire américain Thomas Barrack appelle à un pacte de non-agression avec Israël

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Jeudi 29 mai, Thomas Barrack, envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, a lancé un appel historique au dialogue entre Damas et Tel-Aviv, dans l’objectif de mettre fin à plus de 75 ans d’état de guerre. Une proposition qui marque une étape diplomatique décisive dans le contexte du rapprochement inédit entre Washington et le nouveau pouvoir islamiste syrien.

Depuis Damas, Thomas Barrack a déclaré à la chaîne Al-Arabiya :

« Le problème entre la Syrie et Israël peut être résolu, et cela commence par un dialogue. Nous devons commencer par un accord de non-agression, parler des frontières et commencer une nouvelle relation. »

Ces déclarations interviennent dans un contexte de rapprochement accéléré entre les États-Unis et la Syrie, près de 14 ans après la fermeture de l’ambassade américaine à Damas lors du soulèvement populaire de 2011 réprimé par Bachar al-Assad.

Réouverture de l’ambassade américaine à Damas

En signe fort de normalisation, Barrack a inauguré jeudi la nouvelle résidence de l’ambassadeur américain aux côtés du ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani. La précédente ambassade avait été fermée en 2012, et l’ancien ambassadeur Robert Ford déclaré persona non grata par le régime d’Assad.

Accord énergétique de 7 milliards de dollars signé

Cette visite diplomatique a également donné lieu à la signature d’un accord énergétique majeur de 7 milliards de dollars, associant des entreprises américaines, qataries et turques, destiné à réhabiliter le secteur électrique syrien, dévasté par plus d’une décennie de guerre.

« Une semaine seulement après la levée des sanctions annoncée par le Président Trump, nous avons déjà débloqué des milliards d’investissements pour la Syrie », a déclaré Barrack sur X (ex-Twitter).

Trump et Chareh en terrain d’entente

Ce tournant diplomatique fait suite à la rencontre le 14 mai à Ryad entre Donald Trump et le président par intérim syrien Ahmad al-Chareh, arrivé au pouvoir après la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier.

Trump avait alors annoncé la levée des sanctions économiques américaines contre la Syrie, saluant la volonté de Chareh de normaliser les relations avec Israël.

Israël en état d’alerte malgré les ouvertures

Malgré cette détente apparente, Israël a récemment multiplié les frappes aériennes sur le sol syrien, visant des infrastructures militaires. L’État hébreu maintient également des troupes dans la zone tampon du plateau du Golan, dont une partie a été annexée.

Le chemin vers un accord formel reste donc semé d’obstacles, mais le pacte de non-agression proposé par Washington pourrait marquer le début d’un changement historique au Moyen-Orient.

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