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Ligue des nations : l’Espagne punit les Bleus (5-4), réveil tardif et inquiétudes persistantes pour Deschamps

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L’équipe de France s’est inclinée ce jeudi 5 juin face à une Espagne étincelante (5-4), en demi-finale de la Ligue des nations. Une défaite marquante, tant par son ampleur que par la domination espagnole, qui met en lumière les limites actuelles des Bleus à un an de la Coupe du monde 2026.

Pendant une heure, les hommes de Didier Deschamps ont été submergés. Lamine Yamal, double buteur sans forcer, a symbolisé l’écart de maturité et de justesse entre les deux sélections. La Roja, championne d’Europe en titre, a récité son football : vertical, efficace, impitoyable. En l’espace de trois minutes à deux reprises (22e-25e, puis 54e-55e), elle a assommé une France sans repères.

Une réaction trop tardive malgré le sursaut de Cherki

Menée 4-0, la France n’avait plus connu pareille désillusion depuis 1982. Jamais une équipe dirigée par Deschamps n’avait encaissé cinq buts en match officiel. Le naufrage est historique. Mais paradoxalement, c’est dans cette tempête que les Bleus ont commencé à jouer.

Mbappé a enfin retrouvé le chemin des filets sur penalty, mettant fin à une disette de huit matchs (59e). Le tournant viendra à l’entrée de Rayan Cherki, auteur d’un but somptueux pour sa première sélection (79e), puis d’une passe décisive dans le temps additionnel. Le jeune Lyonnais, associé à Bradley Barcola et Kolo Muani, a insufflé un vent nouveau dans une attaque française en panne d’inspiration.

Les Bleus ont même failli revenir à égalité après un quatrième but signé Kolo Muani, alors que l’Espagne relâchait son emprise. Mais la révolte est arrivée trop tard. Et le mal, lui, semble plus profond.

Des signaux faibles avant un été crucial

À un an du Mondial 2026 aux États-Unis, l’équipe de France affiche des fragilités inquiétantes, notamment dans sa capacité à gérer l’intensité des grandes équipes. Le réalisme fait défaut, la solidité défensive se fissure, et le sélectionneur semble lui-même déstabilisé.

Lueur d’espoir cependant : la jeunesse française, symbolisée par Cherki, Doué ou Barcola, pourrait bien constituer l’ossature du renouveau tricolore. Encore faut-il qu’elle soit mise en confiance et structurée.

Source : Le Parisien.

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