Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN), grand perdant du second tour des législatives a vivement critiqué l’alliance entre l’exécutif et la gauche après les résultats du second tour des législatives anticipées. Malgré une progression significative, le RN n’a pas réussi à s’imposer à l’Assemblée nationale, mais Bardella voit cela comme un signe de la « victoire de demain ».

Jordan Bardella a souligné la percée historique du RN, qui envoie entre 132 et 152 députés à l’Assemblée nationale, contre 89 élus en 2022. « Le Rassemblement National incarne plus que jamais la seule alternance », a-t-il déclaré peu après l’annonce des résultats. Cette dynamique, selon lui, est un signe d’espoir pour l’avenir du parti.

Critique de l’alliance entre l’exécutif et la gauche

Bardella a dénoncé ce qu’il appelle « l’alliance du déshonneur » entre Emmanuel Macron, Gabriel Attal et l’extrême gauche, accusant ces arrangements électoraux de priver les Français d’une politique de redressement. Il a critiqué un bloc politique qu’il décrit comme allant « de Philippe Poutou à Edouard Philippe », et a insisté sur le fait que le RN ne participera à aucune coalition.

Malgré la défaite, Bardella a exprimé un message d’espoir pour les partisans du RN. « Un vent d’espoir dans le pays s’est levé, et il ne cessera plus jamais de souffler », a-t-il assuré, ajoutant que la dynamique actuelle du RN constitue les éléments de la « victoire de demain ». Il a conclu en affirmant que le parti ne tombera dans « aucune compromission politicienne » et que « rien ne peut arrêter un peuple qui s’est remis à espérer ».