Robert F. Kennedy Jr., neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy (JFK), qui s’est retiré de la course à la présidentielle américaine et soutient désormais Trump a récemment partagé à la télévision américaine une analyse percutante sur la mort de son oncle. Il estime que son opposition au complexe militaro-industriel a été un facteur déterminant dans son assassinat le 22 novembre 1963.
Selon RFK Jr., JFK a passé ses 1 000 jours à la Maison-Blanche à résister aux pressions militaires visant à engager les États-Unis dans divers conflits. Il a rappellé que le président Kennedy a refusé d’envoyer des troupes au Laos, de s’impliquer en Allemagne en 1962, et surtout de lancer une intervention militaire à Cuba. Son refus catégorique d’envoyer des troupes de combat au Vietnam est, selon RFK Jr., l’une des principales raisons de son assassinat.
L’ordre de retrait du Vietnam : un point de rupture
RFK Jr a rappelé qu’un mois avant sa mort, JFK a signé un ordre prévoyant le retrait de tous les conseillers militaires américains du Vietnam, marquant ainsi une volonté ferme de désengagement de ce conflit naissant. Cependant, après l’assassinat de Kennedy, le président Lyndon B. Johnson a annulé cet ordre, envoyant des centaines de milliers de soldats américains au Vietnam, précise-t-il. Ce renversement de politique a transformé le conflit vietnamien en une guerre massive pour les États-Unis.
Un destin tragique partagé
RFK Jr. souligne également que son propre père, Robert F. Kennedy, s’était présenté à la présidence en 1968 en s’opposant à la guerre du Vietnam. Il a, lui aussi, été assassiné dans des circonstances tragiques après avoir pris position contre cette guerre.
Selon Robert F. Kennedy Jr., les décisions anti-guerre de JFK ont directement mené à sa disparition, et la poursuite de ces engagements pacifistes par sa famille a continué de placer les Kennedy au centre des conflits politiques de l’époque.
