Selon une révélation du Telegraph, la boxeuse algérienne Imane Khelif, championne olympique à Paris 2024, présenterait un caryotype masculin. Une information qui relance le débat sur les tests de genre dans le sport.
La polémique autour de la boxeuse algérienne Imane Khelif prend une nouvelle dimension. Dimanche 1er juin 2025, le Telegraph a publié les résultats d’un rapport médical confidentiel, selon lequel la championne aurait effectué un test chromosomique en mars 2023 à New Delhi révélant un caryotype de type XY, associé au sexe masculin.
Selon ce document, « l’analyse chromosomique révèle un caryotype masculin », ce qui impliquerait que la boxeuse est, biologiquement parlant, de sexe masculin. Cette fuite, bien que non confirmée officiellement par une autorité indépendante, suscite un nouveau tollé médiatique et remet en question sa participation passée et future aux compétitions féminines.
Une championne olympique dans la tourmente
Imane Khelif, médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris 2024, avait déjà fait l’objet de vives controverses quant à son éligibilité dans les catégories féminines. Son apparence physique et ses performances exceptionnelles avaient suscité de nombreuses spéculations, que ce rapport médical confidentiel vient raviver.
La situation de l’athlète pourrait désormais mettre un terme brutal à sa carrière. La World Boxing — seule fédération reconnue par le CIO — a annoncé rendre obligatoires les tests de genre pour toutes les boxeuses souhaitant participer à ses compétitions. Imane Khelif devra donc se soumettre à un nouveau test génétique, notamment si elle souhaite participer à la prochaine Eindhoven Box Cup, prévue aux Pays-Bas du 5 au 10 juin 2025.
Un débat éthique, médical et sportif
La révélation tombe alors que le Comité international olympique (CIO) tente d’apaiser les tensions sur la question du genre dans le sport. Interrogé récemment, son président a déclaré : « C’est la définition claire d’une femme qui doit prévaloir dans les compétitions sportives internationales », sans toutefois commenter directement le cas Khelif.
Source : The Telegraph.
