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Donal Trump. Photo : @Daniel Torok

Donald Trump : entre huées et applaudissements lors de la finale PSG-Chelsea à New York

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Présent dimanche au MetLife Stadium pour la finale du Mondial des clubs, Donald Trump a suscité une réaction contrastée du public. Si certains l’ont acclamé, d’autres ont vivement exprimé leur hostilité, révélant une politisation croissante de l’espace sportif à l’approche du Mondial-2026.

Dimanche 13 juillet 2025, au cœur du MetLife Stadium de New York, Donald Trump a fait une apparition aussi visible que controversée lors de la finale de la Coupe du monde des clubs opposant le Paris Saint-Germain à Chelsea. Devant plus de 81 000 spectateurs réunis pour ce choc européen en terre américaine, le président des États-Unis a été accueilli par une salve d’applaudissements… rapidement suivie de huées nourries, signe d’un clivage persistant dans l’opinion publique.

La présence de Trump, flanqué de son épouse Melania, a attiré tous les regards lorsque son visage est apparu sur les écrans géants du stade durant l’hymne national. Les réactions ont été si vives que les caméras du stade ont brusquement changé de plan. L’animosité s’est intensifiée après le coup de sifflet final, au moment où le chef de l’État est monté sur le podium pour remettre les trophées. Les sifflets ont alors dominé l’ambiance.

Cette séquence illustre le positionnement stratégique de Donald Trump, qui entend faire du sport – et en particulier du football – un levier de son discours politique. À un an du Mondial-2026, qu’il qualifie d’élément central de son « âge d’or de l’Amérique », Trump s’emploie à intégrer les grandes compétitions sportives à sa rhétorique nationaliste. Une ambition renforcée par sa relation étroite avec Gianni Infantino, président de la Fifa, assis à ses côtés dimanche. L’Italo-suisse affiche une proximité assumée avec le président américain, au point d’avoir installé les nouveaux bureaux de la Fifa à New York dans la Trump Tower.

Interrogé sur l’intérêt de Trump pour le football, Infantino a révélé que le président aurait développé un goût pour ce sport grâce à son fils Barron, fervent amateur. Si le « soccer » peine toujours à rivaliser avec les géants du sport américain, le chef de l’État y perçoit un outil d’influence culturelle et politique.

Mais cette instrumentalisation ne va pas sans tensions. Les nouvelles restrictions migratoires imposées par son administration ont soulevé des inquiétudes concernant l’accueil des supporters étrangers en 2026. Si la Maison Blanche a assuré que les équipes ne seraient pas affectées, plusieurs incidents, comme le forfait de l’équipe féminine de basket du Sénégal pour un stage aux États-Unis en juin, relancent les doutes.

Sur le rectangle vert, Chelsea a infligé une lourde défaite au Paris Saint-Germain (3-0). Une soirée douloureuse pour les joueurs de Luis Enrique, qui a même perdu son sang-froid en plein match. 

Source : Ouest-France, publié le 14 juillet 2025 à 07h57

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