Le choc tant attendu entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l’Olympique de Marseille (OM) n’a pas tenu ses promesses ce dimanche 27 octobre, lors de la 9e journée de Ligue 1. Le PSG, dominant de bout en bout, a balayé son rival historique, menant 3-0 dès la première période et laissant peu de place à une quelconque réaction marseillaise, alors que les phocéens ont été réduits à dix dès la 20e minute.
Pourtant les supports phocéens attendaient les parisiens de pieds fermes, dévoilant un tifo représentant Fabrizio Ravanelli, tenant tête à Pierre Ducrocq. En 1997, après un contact, le Parisien Pierre Ducrocq s’était relevé, furieux, mais Ravanelli, n’avait pas bronché, soutenant le regard et donnant lieu à un front contre front mémorable, immortalisé par un cliché iconique.
L’ancien joueur de l’OM était d’ailleurs présent dans les tribunes.
Sur le terrain ce fût toutefois une autre paire de manches. Dès la 7e minute, le PSG a pris l’avantage grâce à un but de João Neves, son premier sous le maillot parisien, déclenchant une série d’attaques intensives contre une équipe marseillaise dépassée.
La situation s’est rapidement aggravée pour l’OM, avec l’expulsion d’Amine Harit à la 20e minute, jugée sévère par certains, après un pied en avant tout de même dangereux sur Marquinhos. Réduits à 10, les Marseillais ont cédé sous la pression parisienne.
Un deuxième but malheureux pour Marseille
Le second but est arrivé neuf minutes plus tard, suite à un coup du sort pour l’OM. Leonardo Balerdi, seul dans sa surface, a malencontreusement marqué contre son camp, laissant le gardien Rulli impuissant. À ce moment-là, le club phocéen semblait complètement submergé par les attaques parisiennes.
Barcola clôt la première période en beauté
À la 40e minute, Bradley Barcola est venu enfoncer le clou en inscrivant le troisième but parisien, que l’ancien Lyonnais a célébré à la manière de Matuidi. Barcola, profitant d’une opportunité côté gauche, a scellé le sort du match avant la mi-temps.
Alors que le score était scellé à la mi-temps, de nombreux supporters Marseillais ont quitté les tribunes comme en témoigne le tweet de ce supporter parisien, facétieux.
Une seconde période sans surprise
La deuxième mi-temps a été à l’image de la première, avec un Paris Saint-Germain dominant mais manquant de concrétisation. Les Parisiens ont toutefois conservé leur avantage, laissant l’Olympique de Marseille sans solution pour inverser la tendance. Ce résultat renforce la position du PSG dans la course au titre et plonge l’OM dans une crise de résultats.
Les supportes Marseillais font le show dans les tribunes
En marge du match, les supporters Marseillais connus pour leur passion pour leur club, se sont toutefois montrés truculents. Ils ont notamment chambré l’humoriste Paul de Saint Sernin lui lançant qu’il ne faisait « rire dégun ». Saint Sernin s’est alors rapproché proposant à l’individu l’ayant interpellé de lui serrer la main mais celui-ci a préféré lui répondre par un doigt d’honneur.
Les supportes Phocéens ont ensuite donné une leçon d’humour en déployant une banderole adressée au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau : « Retailleau, soutien numéro 1 de la « Manif pour tous » ; et c’est nous, les homophobes? »
Une déclaration toutefois contredite par les propos d’un supporters Marseillais à la fin du match.