Censée offrir une immersion inédite au cœur du jeu, la « Ref Cam », caméra installée sur l’arbitre, a fait ses débuts en Ligue 1 ce vendredi lors du match Paris FC-Rennes. Si la promesse technologique séduisait, la mise en route laborieuse de l’appareil a quelque peu terni cette première diffusion.
C’était une grande première pour le football français. Vendredi soir, au stade Charléty, le match de Ligue 1 entre le Paris FC et le Stade Rennais (0-1) a été le théâtre d’une expérimentation technologique attendue : la diffusion d’images issues d’une caméra embarquée sur l’arbitre principal, Guillaume Paradis. Baptisée « Ref Cam », cette innovation vise à rapprocher le public de l’action, en proposant des images à hauteur d’homme, au plus près des décisions arbitrales et de l’intensité du jeu.
Mais l’expérience a démarré difficilement. Selon l’opérateur de diffusion Ligue 1+, des problèmes techniques ont retardé l’apparition des premières séquences pendant près d’une heure. Il a fallu attendre le cœur de la seconde période pour que les spectateurs découvrent enfin les premiers plans issus de cette perspective immersive. Les images, bien que rares, ont permis d’observer d’un œil nouveau certaines phases de jeu, notamment sur coups de pied arrêtés, où l’on perçoit mieux la tension et la communication entre les joueurs et l’arbitre.
Inspirée de dispositifs déjà testés dans d’autres compétitions, notamment lors de la Coupe du monde des clubs en 2024, la caméra embarquée sur l’arbitre constitue une avancée notable dans la couverture audiovisuelle du football. Elle pourrait à terme enrichir la compréhension du jeu et offrir un regard plus humain sur le rôle souvent décrié des arbitres.
Malgré cette entrée en matière contrastée, la Ligue 1 compte bien poursuivre l’expérience. Le dispositif sera reconduit dimanche soir lors du choc OL-PSG.
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