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Atlas : la riposte ambitieuse d’Open AI à l’empire Google

OpenAI entre dans une nouvelle ère avec Atlas, un navigateur web entièrement repensé autour de l’intelligence artificielle. L’entreprise de Sam Altman entend bouleverser l’ordre établi et défier Google sur son propre terrain : la navigation et la recherche d’informations en ligne.

OpenAI poursuit son offensive stratégique contre Google. Après avoir transformé l’usage du web avec ChatGPT, la société californienne lance Atlas, un navigateur d’un genre inédit, pensé dès sa conception pour intégrer l’intelligence artificielle au cœur de l’expérience utilisateur. L’objectif affiché par Sam Altman est clair : « enterrer Chrome » et réinventer un outil que le PDG d’OpenAI juge figé « depuis l’apparition des onglets ».

Sous des airs de navigateur classique, Atlas dissimule une révolution. Son interface, minimaliste et familière, cache un assistant intelligent toujours actif, accessible via un panneau latéral. L’utilisateur peut dialoguer directement avec l’IA tout au long de sa navigation. Ainsi, lors d’un achat en ligne, il devient possible de demander une comparaison de prix, d’évaluer la qualité d’un produit ou de vérifier des informations précises sans quitter la page visitée. De la réservation d’un vol à la recherche d’un hôtel fumeur, tout peut désormais se faire à la voix ou en texte, grâce à une compréhension contextuelle avancée.

Deux innovations distinguent particulièrement Atlas : le Mode Agent et la Mémoire Avancée.

Le Mode Agent permet au navigateur d’agir de manière autonome. L’IA peut remplir un formulaire, finaliser un achat ou planifier des tâches en ligne, ne nécessitant qu’une validation finale de l’utilisateur. Cette fonctionnalité fait d’Atlas un véritable assistant numérique capable d’agir pour son utilisateur, une étape supplémentaire vers l’automatisation du web.

Quant à la Mémoire Avancée, elle va bien au-delà de l’historique traditionnel. Atlas conserve et comprend le contexte des recherches passées, permettant de retrouver des contenus anciens simplement en formulant une demande naturelle — comme si l’on s’adressait à un ami doté d’une mémoire parfaite.

Derrière ces avancées techniques se cache une bataille stratégique majeure. Depuis plus de vingt ans, Google domine l’accès à l’information, son modèle reposant sur la publicité et les clics générés par ses résultats de recherche. Atlas, lui, court-circuite ce système : si l’IA fournit directement les réponses sans nécessiter de clics sur des liens sponsorisés, c’est tout le modèle économique de Google qui vacille.

Fort de ses 800 millions d’utilisateurs, OpenAI ambitionne désormais de devenir la nouvelle porte d’entrée vers Internet. L’entreprise veut faire de ChatGPT et d’Atlas un écosystème intégré, un « centre de gravité du web », selon les mots employés en interne. En unifiant moteur de recherche, navigateur et applications, OpenAI avance vers la création d’une « super-application » où l’IA deviendrait le point névralgique de la vie numérique : organiser un voyage, acheter un produit, réserver un service, tout depuis une même interface.

Selon Vision IA, l’annonce de la sortie d’Atlas par Open AI a entrainé une perte de « 100 milliards de dollars en valorisation en 5 minutes » du côté de Google.

Sources :

Tom’s Guide, BFMTV.

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