Une attaque au couteau a secoué la ville d’Aschaffenbourg, en Bavière, ce mercredi 22 janvier. L’incident, survenu en pleine journée dans le parc de Schöntal, a coûté la vie à un homme de 41 ans et à un enfant âgé de seulement 2 ans. Deux autres personnes, grièvement blessées, sont actuellement hospitalisées, selon les autorités allemandes.
Peu après l’attaque, la police a procédé à l’arrestation d’un individu soupçonné d’être l’auteur des faits. Selon un communiqué diffusé sur X (anciennement Twitter), le suspect est un ressortissant afghan âgé de 28 ans. Il a été appréhendé à proximité immédiate de la scène du crime, alors que l’enquête est menée à un « rythme soutenu » pour déterminer les motivations de l’agression.
Un climat de tension et d’interrogations
Les circonstances exactes de l’attaque restent encore floues. Les forces de l’ordre ont bouclé l’accès au parc afin de collecter des indices et de sécuriser la zone. D’après le quotidien local Münchner Merkur, qui cite un porte-parole de la police, les enquêteurs s’efforcent d’établir un mobile tout en appelant à éviter toute spéculation prématurée.
Un impact politique et sociétal
L’attaque intervient au moment où le chancelier allemand et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Olaf Scholz, est en déplacement en France. En Allemagne, ce drame relance les débats sur la sécurité, notamment en ce qui concerne les politiques migratoires et la prévention des violences urbaines. Le gouvernement allemand suit de près l’évolution de l’enquête, alors que les réactions politiques et citoyennes commencent à se multiplier.
Aschaffenbourg sous le choc
Les habitants d’Aschaffenbourg expriment leur stupeur face à cette attaque d’une rare violence. Des appels au recueillement sont organisés, tandis que les autorités locales renforcent la présence policière pour rassurer la population.
L’enquête se poursuit afin de faire toute la lumière sur cet acte tragique. La police devrait communiquer de nouveaux éléments dans les prochains jours, alors que l’Allemagne s’interroge sur les implications d’un tel drame.
Sources : Huffington Post, Münchner Merkur