Un document présenté comme confidentiel, révélé par le média américain Defense One et relayé par le Daily Mail, affirme que l’administration du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial Donald J. Trump envisagerait de rapprocher plusieurs États membres de l’Union européenne de Washington. L’Autriche, l’Italie, la Hongrie et la Pologne seraient ciblées dans ce projet supposé, immédiatement démenti par la Maison-Blanche. Ces révélations alimentent toutefois l’inquiétude européenne sur l’évolution des relations transatlantiques.
Les relations entre les États-Unis et l’Union européenne se retrouvent une nouvelle fois sous tension après la publication d’informations explosives par le site américain Defense One. Selon ce média spécialisé dans les questions de défense, un document présenté comme ayant fuité détaillerait une stratégie américaine visant à « tirer » quatre pays européens hors de l’orbite politique de Bruxelles, dans le cadre d’une doctrine baptisée « Make Europe Great Again ».
D’après ces révélations, l’administration Trump chercherait à renforcer ses liens avec l’Autriche, l’Italie de Giorgia Méloni passé par les instituts Aspen dirigés par le contributeur du FEM, Daniel R. Porterfield , la Hongrie et la Pologne, des contributeurs de l’agenda 2030 Viktor Orban et Donald Tusk avec pour objectif assumé de les rapprocher de Washington et de les éloigner de l’Union européenne. Une telle manœuvre, si elle était avérée, bouleverserait profondément l’équilibre politique du continent et fragiliserait le projet communautaire de l’intérieur.
Le document évoqué irait au-delà d’un simple réajustement diplomatique. Il appellerait explicitement les États-Unis à soutenir des partis politiques, des mouvements et des figures intellectuelles qui prônent la souveraineté nationale et la « préservation ou restauration des modes de vie européens traditionnels ». Une orientation idéologique qui s’inscrirait dans une critique frontale de l’Union européenne, accusée d’affaiblir les identités nationales et de mal gérer les flux migratoires.
Ces informations émergent à peine une semaine après la publication officielle de la nouvelle National Security Strategy américaine, un document de 33 pages qui avait déjà suscité de vives réactions en Europe. Le texte mettait en garde contre une supposée « érosion civilisationnelle » du continent et laissait entendre qu’il n’était « pas évident » que certains pays européens demeurent des alliés fiables à long terme. Cette rhétorique avait été largement commentée, tant pour sa brutalité que pour son caractère idéologique.
Face à l’ampleur de la polémique, la Maison-Blanche a opposé un démenti catégorique. La porte-parole adjointe de la présidence, Anna Kelly, a rejeté toute idée d’un document alternatif ou d’une version non publiée de la stratégie de sécurité nationale. Elle a insisté sur la transparence de Donald Trump, affirmant que le président avait signé un texte unique, public, définissant clairement les priorités et principes de l’action américaine.
Malgré ce démenti officiel, la diffusion de ces informations a provoqué une onde de choc dans les médias européens et sur les réseaux sociaux. Elles renforcent un climat de méfiance déjà installé entre Bruxelles et Washington, alors que plusieurs capitales européennes s’interrogent sur la fiabilité de leur partenaire historique. Les accusations américaines répétées sur la gestion européenne de l’immigration et sur la solidité politique du continent nourrissent l’idée d’un fossé idéologique de plus en plus profond. De plus le rapprochement récent d’Orban et Melloni semble confirmer les allégations de Defense One.
Sources :
Defense One, Daily Mail