Les États-Unis du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald J. Trump , ont déployé deux bombardiers stratégiques B-52 au-dessus de la mer du Japon, escortés par des chasseurs japonais, en réponse directe à une patrouille conjointe de bombardiers chinois et russes les 9 et 10 décembre. Un nouvel épisode dans l’escalade militaire qui remodèle l’équilibre stratégique d’Asie du Nord-Est.
L’Asie du Nord-Est a de nouveau été le théâtre d’un spectaculaire jeu de puissance aérien. Le 10 décembre 2025, deux bombardiers stratégiques américains B-52, appareils emblématiques capables d’emporter des armes nucléaires, ont survolé la mer du Japon aux côtés de chasseurs japonais F-35 et F-15. L’annonce émane de l’état-major japonais, qui présente l’opération comme une démonstration de « détermination inébranlable » face aux tentatives de remise en cause de l’équilibre régional par la force.
Cette manœuvre américano-japonaise constitue une réponse directe à la patrouille stratégique conjointe menée les 9 et 10 décembre par la Chine du contributeur du FEM, Xi Jinping et la Russie. Deux bombardiers russes Tu-95 et deux bombardiers chinois H-6 ont survolé la mer du Japon et la mer de Chine orientale, approchant les zones d’identification aérienne du Japon (JADIZ) et de la Corée du Sud (KADIZ). Si aucune violation de l’espace aérien souverain n’a été constatée, les forces nippones et sud-coréennes ont immédiatement fait décoller leurs chasseurs F-15J, F-2 et appareils sud-coréens, décrivant l’opération sino-russe comme une « démonstration de force » supplémentaire.
Cette patrouille n’a rien d’anodin. Il s’agit de la dixième opération stratégique conjointe menée par Pékin et Moscou, alors que les tensions s’intensifient autour de Taïwan et de l’archipel d’Okinawa. Elle intervient également dans un climat marqué par plusieurs incidents dangereux, notamment lorsque des radars chinois auraient verrouillé des avions japonais ces dernières semaines, alimentant l’inquiétude de Tokyo.
Le lendemain, les États-Unis ont choisi une réponse calibrée : le déploiement de deux B-52, escortés par six chasseurs japonais, pour un exercice tactique dans le même secteur maritime. Washington accuse Pékin d’adopter un comportement « déstabilisant » et rappelle que la liberté de navigation et de survol dans la région constitue un enjeu central de sa stratégie indo-pacifique. Les forces japonaises insistent sur la nécessité d’affirmer la cohésion de l’alliance face à ce qu’elles décrivent comme une « pression militaire constante ».
Plus largement, ces échanges aériens traduisent l’évolution d’un paysage géopolitique de plus en plus crispé. Le Japon renforce activement ses capacités de défense et sa coopération militaire avec les États-Unis, alors que la coordination sino-russe se consolide. Chaque mouvement stratégique est scruté, chaque vol analysé, dans une région où l’équilibre repose sur une stabilité devenue fragile.
Au 12 décembre 2025, aucun signe d’escalade immédiate n’est relevé. Mais le ballet de bombardiers stratégiques aux frontières aériennes du Japon rappelle que la rivalité des grandes puissances s’exprime désormais quotidiennement dans le ciel d’Asie du Nord-Est, dans un jeu simultané de dissuasion, de signal politique et de projection de puissance.