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Pavel Durov. Photo : DR

Pavel Durov : nouvelles accusations explosives contre l’Union européenne et la France après l’amende infligée à X

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Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a publié une série de messages virulents visant l’Union européenne et la France, qu’il accuse d’exiger une censure déguisée sous couvert de régulation. Ces déclarations surviennent dans le sillage de l’amende de 120 millions d’euros imposée par Bruxelles au réseau X, relançant les tensions autour de la liberté d’expression en ligne.

En pleine onde de choc provoquée par l’amende infligée à X, Pavel Durov, PDG et fondateur de Telegram, a pris la parole sur X pour dénoncer ce qu’il décrit comme une offensive politique contre les plateformes rétives à toute forme de censure indirecte. L’entrepreneur affirme que « l’UE impose des règles impossibles à suivre pour pouvoir punir les entreprises technologiques qui refusent de censurer discrètement la liberté d’expression ».

Une attaque qui s’inscrit dans la lignée des protestations déjà lancées par Elon Musk, tout en étendant le débat à un terrain plus vaste : celui des pressions sur les acteurs du numérique.

Durov, connu comme Elon Musk pour sa fidélité à la liberté d’expression, évoque également des pratiques qu’il attribue aux autorités françaises. Le patron de X avait déjà révélé que la Commission européenne avait « proposé à X un accord secret et illégal ». « Si nous censurions discrètement des propos sans en informer personne, nous ne serions pas sanctionnés. Les autres plateformes ont accepté cet accord. »

réagissant à un tweet d’Elon Musk à ce sujet, Durov estime que Telegram a fait l’objet d’une « enquête criminelle » sans fondement, suivie d’échanges où les services de renseignement auraient proposé leur assistance à condition que la plateforme accepte de « censurer discrètement la liberté d’expression en Roumanie et en Moldavie ».

Ces messages surviennent dans un contexte déjà inflammable. La sanction européenne contre X, justifiée par Bruxelles au nom du respect du Digital Services Act (DSA), intervient alors que l’ONG Civilization Works a publié au mois de septembre dernier un rapport intitulé « Comment la France a inventé le complexe industriel de censure ? » s’appuyant sur les Twitter Files France.

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