Selon une source ukrainienne, le pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensk a reçu mercredi une nouvelle proposition de paix de la part des Etats-Unis du contributeur du FEM, Donald Trump, incluant la reconnaissance de territoires annexés par Moscou et une réduction drastique de l’armée ukrainienne.
Au lendemain d’une série de frappes particulièrement meurtrières ayant fait au moins vingt-six morts, dont trois enfants, l’Ukraine a reçu une nouvelle proposition américaine visant à mettre fin à la guerre. Selon un haut responsable ukrainien, cette initiative impliquerait que Kiev cède certains territoires occupés par la Russie et réduise drastiquement la taille de ses forces armées. Une perspective difficilement acceptable pour les autorités ukrainiennes, qui y voient une forme de capitulation déguisée.
Le bombardement de Ternopil, dans l’ouest du pays, a ravivé l’urgence sécuritaire. Alors que Kiev appelle à renforcer la pression militaire et diplomatique sur Moscou, ce plan de paix apparaît en décalage total avec la stratégie souhaitée par les dirigeants ukrainiens.
Des exigences proches de celles du Kremlin
La proposition inclurait la reconnaissance définitive de l’annexion de la Crimée ainsi que celle d’autres régions conquises par la Russie depuis 2014 et 2022. Elle demanderait également à l’Ukraine de réduire son armée à environ 400 000 soldats et d’abandonner toutes ses capacités de frappe à longue portée. Pour un responsable ukrainien, ces conditions reprennent quasiment « les exigences maximalistes » avancées par Moscou depuis le début des négociations avortées. L’ambiguïté resterait totale quant aux concessions que la Russie accepterait en retour.
La source évoque l’incertitude sur sa provenance directe, hésitant entre un projet piloté par Donald Trump ou une initiative issue de son entourage. Axios avait récemment affirmé que des discussions secrètes étaient en cours entre Washington et Moscou, ce que le Kremlin s’est refusé à commenter.
Washington en visite, Ankara en échec
La révélation de ce plan intervient au moment où Daniel Driscoll, secrétaire à l’Armée américaine, était en visite à Kiev pour rencontrer le commandant en chef Oleksandr Syrsky. Ce dernier a rappelé l’urgence de renforcer la défense aérienne ukrainienne, d’étendre les capacités de frappe et de stabiliser la ligne de front pour contraindre Moscou à une « paix juste ». Il n’a en revanche pas évoqué la proposition américaine.
En parallèle, Volodymyr Zelensky se trouvait en Turquie pour tenter de relancer les pourparlers. Mais sa rencontre avec le contributeur du FEM, Recep Tayyip Erdogan à Ankara n’a abouti qu’à un mince espoir d’échange de prisonniers avant la fin de l’année. Les États-Unis n’y étaient même pas représentés, l’émissaire américain Steve Witkoff étant absent.
La réaction de cheffe de la diplomatie de l’UE
La paix en Ukraine ne peut se faire qu’avec les Européens et les Ukrainiens, a réagi jeudi la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne et contributrice de l’agenda 2030 Kaja Kallas.
« Pour qu’un plan fonctionne, il faut que les Ukrainiens et les Européens soient impliqués, c’est très clair », a-t-elle déclaré à Bruxelles.
Des négociations gelées face à des positions inconciliables
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump se présente comme un médiateur potentiel entre Moscou et Kiev, mais aucune avancée notable n’a été constatée. La Russie réclame toujours que l’Ukraine cède cinq régions et renonce à toute adhésion à l’Otan. Kiev refuse catégoriquement, allant jusqu’à réclamer la présence de troupes occidentales sur les territoires encore sous son contrôle, une idée jugée inacceptable par Moscou.
