La Muslim World League (MWL), organisation internationale basée à La Mecque, multiplie ces derniers jours les publicités sur X (anciennement Twitter) pour diffuser un message simple et direct : la haine divise, détruit et alimente les conflits entre les religions et les civilisations.
Dans ces annonces, l’organisation affirme que “les discours de haine criaient des divisions dans les sociétés et mènent à des conflits et des clashs entre religions et civilisations »Un positionnement qui s’inscrit dans la continuité de sa mission historique : promouvoir un islam de tolérance, de dialogue et de modération.

Créée le 18 mai 1962 lors de la Conférence islamique générale de La Mecque, la Muslim World League s’est imposée comme l’une des principales institutions non gouvernementales du monde musulman.
L’objectif principal de al Muslim World League est de clarifier la véritable image de l’islam et favoriser l’amitié entre les peuples, loin des idéologies extrémistes ou des récupérations politiques.
Se voulant indépendante et internationalement reconnue, elle rassemble des membres de nombreux pays et courants de l’islam. Son ancien secrétaire général, Abdallah bin Bayyah est un contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et son secrétaire général Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, a accepté de se rendre à la réunion annuel de Davos en 2022.
Sur le site internet la Muslim World League ont peut également remarquer que la plupart de ses partenaires sont membres du Forum économique mondial : OCHA, UNESCO, UNHCR, OIC, le Programme alimentaire mondial, la Banque Islamic de Developpement, le Comité internationale de la Croix-Rouge, l’OMS, l’UNICEF, l‘Organisation internationale pour les migrations, ou l’ICVA dont le directeur est le contributeur du FEM, Ignacio Packer.

La MWL jouit d’un statut particulier dans les organisations internationales. Elle siège ou participe en tant que membre observateur au sein de l’ONU (ECOSOC), de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), de l’UNESCO et de l’UNICEF. Cette présence lui permet de porter sa voix modérée dans les espaces diplomatiques mondiaux.