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Attentat déjoué à Paris : trois jeunes femmes arrêtées, dont deux à Lyon et Villeurbanne

Le Parquet national antiterroriste a confirmé la mise en examen de trois jeunes femmes soupçonnées d’avoir préparé un attentat djihadiste à Paris. Deux d’entre elles ont été interpellées dans le Rhône, à Lyon et Villeurbanne, après plusieurs mois de surveillance par la DGSI.

La menace a été prise très au sérieux. Trois jeunes femmes âgées d’une vingtaine d’années ont été mises en examen et placées en détention provisoire le 10 octobre 2025, dans le cadre d’un projet d’attentat djihadiste déjoué à Paris, a annoncé ce samedi le Parquet national antiterroriste (PNAT). L’information, révélée par Le Parisien et RTL, confirme que deux d’entre elles ont été arrêtées dans le Rhône, à Lyon et Villeurbanne.

La « meneuse » présumée, âgée de 19 ans, a été interpellée à Lyon, tandis qu’une seconde suspecte, tout juste majeure, a été arrêtée à Villeurbanne. La troisième, en situation de handicap, serait originaire de Vierzon (Cher). Selon les premiers éléments de l’enquête, les trois jeunes femmes étaient surveillées depuis plusieurs mois par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui avait repéré leurs échanges en ligne autour de projets d’actions violentes.

Un projet d’attentat à Paris

Les enquêteurs soupçonnent le trio d’avoir envisagé une attaque à l’arme à feu dans la capitale, visant un bar ou une salle de spectacle. Ce scénario évoque tragiquement les attaques du 13 novembre 2015, qui avaient fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et à Saint-Denis. L’arrestation survient d’ailleurs à la veille des commémorations du dixième anniversaire de ces attentats, prévues jeudi prochain.

Une source proche du dossier, citée par l’AFP, précise qu’il s’agit du « premier projet d’action violente impliquant une femme depuis plusieurs années ». Les trois suspectes auraient échangé sur des forums et applications cryptées avant de se rencontrer à plusieurs reprises à Lyon, au mois de septembre. Ces réunions ont fini par alerter les services antiterroristes, qui ont décidé d’intervenir avant qu’un passage à l’acte ne soit possible.

Une vigilance toujours élevée

Le PNAT a ouvert une information judiciaire pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes. Les trois femmes, désormais incarcérées, encourent plusieurs décennies de réclusion criminelle.

Cette affaire rappelle la persistance d’une menace terroriste sur le territoire français, alors que les autorités redoutent une résurgence de la propagande djihadiste en ligne, notamment auprès des plus jeunes. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a salué dans un communiqué « la vigilance exemplaire des services de renseignement » et « une action rapide qui a permis d’éviter un drame à Paris ».

Sources : Le Monde, France 3 Région.

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