Lors du sommet pour la paix à Charm El-Cheikh, Donald Trump a provoqué un moment embarrassant en faisant monter Keir Starmer sur scène pour le saluer, avant de reprendre immédiatement la parole. Cette scène a suscité réactions et commentaires sur la scène diplomatique internationale.

Au sommet sur Gaza organisé à Charm El-Cheikh, le 13 octobre 2025, Emmanuel Macron n’est pas le seul à s’être fait ridiculisé par Donald Trump. Le président américain en prononçant son discours devant les dirigeants mondiaux, a brièvement semblé inviter Keir Starmer à prendre la parole — avant de le saluer d’un « C’est très bien que vous soyez là » et de reprendre le micro. Le Premier ministre britannique, visiblement surpris, est resté quelques instants en tête-à-tête muet, tandis que l’assistance — dont la Première ministre italienne et autres chefs d’État — a éclaté de rire.

L’affaire a rapidement été relayée par les médias anglais dont The Sun et The Independent, comme un moment d’embarras diplomatique.

Dans les heures qui ont suivi, certains observateurs interpretèrent ce geste apparent comme une démonstration de domination symbolique. 

Un geste symbolique, mais pas inédit

Ce genre d’interaction n’est pas sans précédent. Donald Trump aime manier la mise en scène dans ses discours publics et joue souvent avec les codes symboliques du pouvoir — qui prend la parole, qui domine l’espace, qui s’avance. Dans ce cas précis, le geste laisse l’impression d’une mise au pied du micro. Cela s’ajoute à une relation diplomatique ambiguë entre les deux hommes : Starmer, tout en se montrant respectueux dans ses propos, est lui-même sous le regard attentif de l’administration américaine, notamment au sujet de la reconnaissance future de la Palestine ou du rôle britannique dans le plan Trump pour Gaza. 

Impact diplomatique et médiatique

La vidéo de l’épisode a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, où internautes et commentateurs politiques ont commenté la maladresse (ou la performance) de Trump. Le moment a renforcé l’idée que, même au cœur de sommets internationaux, les interactions personnelles entre dirigeants reste un terrain stratégique.

Pour Starmer, qui cherche à consolider sa politique étrangère dans un contexte de guerre en Europe et de crise humanitaire à Gaza, cette séquence est un rappel brutal de la dynamique de pouvoir entre Londres et Washington. Pour Trump, c’est une illustration de sa capacité à dominer la scène médiatique, même au milieu d’événements diplomatiques d’envergure.

Source : The Sun, The Independent.