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Climat : la couche d’ozone poursuit sa guérison grâce à l’action internationale selon l’ONU

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Selon un nouveau rapport des Nations Unies le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique continue de se réduire et devrait retrouver ses niveaux des années 1980 d’ici le milieu du siècle. Ce rétablissement, qui serait le fruit de décennies de coopération mondiale, illustrerait l’efficacité du protocole de Montréal.

« Aujourd’hui, la couche d’ozone guérit », a salué ce mardi 16 septembre, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, annnoncant une nouvelle scientifique porteuse d’espoir : la barrière atmosphérique qui filtre les rayons ultraviolets du Soleil se reconstitue progressivement. Selon un bulletin publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique s’est révélé plus petit en 2024 qu’au cours des années précédentes. La tendance laisse entrevoir une disparition progressive de ce phénomène dans les décennies à venir.

L’OMM estime que la couche d’ozone stratosphérique devrait retrouver ses valeurs d’avant-crise, celles des années 1980, d’ici 2040 pour la plupart des régions du globe, vers 2045 au-dessus de l’Arctique et autour de 2066 pour l’Antarctique. L’annonce est d’autant plus encourageante qu’une exposition excessive aux ultraviolets entraîne cancers de la peau, affaiblissement du système immunitaire, cataractes et atteintes à l’ADN, tout en fragilisant les écosystèmes.

La prise de conscience mondiale remonte aux années 1970, lorsque les scientifiques ont identifié les chlorofluorocarbones (CFC), utilisés dans les aérosols et réfrigérateurs, comme principaux destructeurs de la couche d’ozone. En 1987, le protocole de Montréal a posé les bases d’une action internationale concertée. Près de quarante ans plus tard, plus de 99 % de ces substances chimiques ont été éliminées de la consommation et de la production mondiales.

Le trou dans la couche d’ozone, qui réapparaît chaque printemps austral au-dessus de l’Antarctique, avait atteint en 2024 son pic le 29 septembre, avec une masse déficitaire estimée à 46,1 millions de tonnes – un niveau inférieur à la moyenne des années 1990-2020. Si des fluctuations naturelles influencent ponctuellement l’ampleur du phénomène, les experts soulignent que la tendance de long terme reflète avant tout le succès de la régulation internationale.

Pour l’ONU, cette guérison progressive est un signal fort : elle démontre qu’un problème environnemental global peut être contenu et résolu lorsque la communauté internationale s’accorde sur des mesures ambitieuses.

Sources :
Le Monde – « La couche d’ozone guérit » : le trou dans la barrière protectrice autour de la Terre continue de se réduire – 16 septembre 2025 – lien

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