Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Marine Le Pen a vivement critiqué François Bayrou et le gouvernement, après la conférence de presse du premier ministre qui s’est tenue aujourd’hui, accusant le « système » d’être responsable de l’effondrement économique du pays. Elle réaffirme que seul le Rassemblement national incarne l’alternative et réclame une dissolution de l’Assemblée nationale.
Marine Le Pen a de nouveau choisi les réseaux sociaux pour marquer sa position politique. Dans un message publié ce lundi, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale s’est attaquée frontalement à François Bayrou, actuel Premier ministre, et plus largement au gouvernement issu de la majorité présidentielle. Selon elle, l’exécutif ne mesure pas l’ampleur de la crise économique et financière traversée par la France après « huit années de macronisme ».
La députée du Pas-de-Calais décrit une situation de « péril » pour la nation, aggravée par des « échecs successifs » qu’elle impute à la gauche, à la droite traditionnelle et aux macronistes. Dans cette perspective, elle considère que les mesures proposées par le Premier ministre seraient à la fois « injustes » et « inefficaces », rejetées par une population consciente de la gravité du moment.
Marine Le Pen poursuit en accusant les partis traditionnels d’avoir formé une alliance « pour empêcher la vraie alternance » lors des dernières élections. Elle insiste sur le fait que le Rassemblement national demeure, selon elle, la seule force politique non responsable de la crise actuelle. « Tous sont responsables et coupables, sauf le Rassemblement national et le projet que nous portons », écrit-elle, réaffirmant la centralité de son mouvement dans le paysage politique.
En conclusion de son intervention, la dirigeante frontiste annonce clairement son opposition à la politique de confiance réclamée par François Bayrou. Elle appelle à une dissolution de l’Assemblée nationale, qu’elle considère comme la seule voie pour rendre aux Français « le choix de leur destin » et ouvrir, selon elle, la voie à un « redressement » sous la bannière du Rassemblement national.