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Mathilde Panot. Image : Capture d'écran BFMTV.

Mathilde Panot (LFI) : « Le 8 septembre, nous avons la date où ils tomberont »

Réagissant devant les journalistes à l’annonce du premier ministre, François Bayrou, de la tenue d’une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre pour un vote de confiance, la présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a livré une charge frontale contre le gouvernement. Pour elle, le vote prévu le 8 septembre ne représente pas une formalité mais l’ultime épreuve pour un exécutif qu’elle juge « illégitime ».

Lors d’une prise de parole, Mathilde Panot a estimé que le véritable chaos ne serait pas provoqué par les mobilisations sociales ou par l’opposition parlementaire, mais bien par la poursuite de la « politique macroniste ». Elle a rappelé que, selon les sondages, 84 % des Français rejettent la suppression de deux jours fériés envisagée par le gouvernement Bayrou. À ses yeux, cette réforme équivaudrait à retirer un trimestre entier non payé sur une carrière professionnelle, une mesure qu’elle a qualifiée d’inacceptable.

La députée insoumise a accusé l’exécutif de vouloir s’en prendre « aux retraités, aux malades, aux chômeurs et aux salariés ». Elle a insisté sur le fait que LFI et ses alliés n’accepteraient en aucun cas un tel projet, qu’elle décrit comme un symbole d’injustice sociale. « Plutôt qu’un chaos, il s’agit de remettre de l’ordre en faisant partir un gouvernement qui n’aurait jamais dû pouvoir gouverner pendant huit mois », a-t-elle affirmé, avant de lancer une phrase qui a marqué les esprits : « Nous avons donc la date où ils tomberont. »

Mathilde Panot a également répondu aux critiques de François Bayrou, qui avait comparé les slogans des manifestants aux « pas contents » du film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Pour elle, la comparaison est malvenue : dans le film, il s’agit des esclaves contraints de travailler sous les coups de fouet, qui finissent par se révolter et obtenir gain de cause. « Nous sommes fiers, nous, d’avoir mis le mouvement insoumis au service de cette colère populaire », a-t-elle rétorqué.

Selon elle, ces mouvements doivent encore grandir, car les « grands enjeux » à venir imposent une résistance déterminée.

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