Trois jours après la mort en direct du streameur Jean Pormanove, les premières conclusions de l’autopsie écartent toute intervention extérieure ou violence fatale. Le parquet de Nice s’oriente vers une origine médicale ou toxicologique, en attendant les analyses complémentaires.
La mort brutale du streameur Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, continue de susciter une vive émotion en ligne comme dans les médias. L’homme, connu pour ses diffusions marathons sur la plateforme Kick, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, à Contes, près de Nice, après plus de douze jours de streaming ininterrompu. Ce jeudi, le parquet a communiqué les premières conclusions de l’autopsie : aucune trace de lésion traumatique n’a été relevée, excluant l’intervention d’un tiers.
« Les causes probables du décès apparaissent d’origine médicale et/ou toxicologique », précisent les deux médecins légistes mandatés par le parquet. L’examen, mené à l’institut médico-légal de Nice, n’a mis en évidence ni brûlure ni violence physique pouvant expliquer le décès. Les médecins ont toutefois relevé « quelques ecchymoses et lésions cicatrisées », principalement au niveau des jambes — des marques anciennes, ne pouvant justifier à elles seules le décès.
Cette clarification intervient après un contexte particulièrement trouble. Jean Pormanove était apparu ces derniers jours dans des vidéos où il était, à plusieurs reprises, insulté, humilié, voire malmené verbalement par deux autres individus, identifiés en ligne sous les pseudonymes de NarutoVie et Safine. Des séquences largement partagées sur les réseaux, filmées depuis le domicile où il séjournait avec un autre streamer, « Coudoux », avaient fait craindre un drame d’origine violente. Toutefois, en l’état, les autorités écartent tout lien de causalité direct entre ces interactions et le décès.
Le procureur de la République de Nice a insisté dans son communiqué sur « l’absence de lésions traumatiques tant internes qu’externes », ainsi que sur le caractère non traumatique du décès. Pour autant, l’origine exacte de la mort reste encore à déterminer : des examens toxicologiques et anatomopathologiques sont en cours pour détecter la présence éventuelle de substances ou de pathologies sous-jacentes.
Sources : Le Figaro, Legend.