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Guerre en Ukraine : Trump veut une réunion tripartite rapide avec Zelensky et Poutine après l’Alaska

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À la veille de sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé vouloir organiser « très rapidement » un sommet à trois avec Volodymyr Zelensky. Entre tentatives de négociation, échanges de prisonniers et intensification des combats dans le Donbass, la situation reste critique.

Donald Trump a confirmé jeudi son intention d’organiser, « très rapidement », une rencontre tripartite réunissant les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, après son tête-à-tête prévu vendredi en Alaska avec le chef du Kremlin. Selon le président américain, cette seconde réunion sera « très, très importante », car elle pourrait aboutir à un accord global. Sans vouloir employer l’expression « se partager les choses », Trump a néanmoins évoqué échange un « donnant-donnant » autour des frontières et territoires, laissant entrevoir des concessions territoriales comme base de discussion.

Le président des États-Unis a toutefois estimé à « 25 % » le risque d’échec de son entretien bilatéral avec Vladimir Poutine. La Maison Blanche a confirmé qu’une conférence de presse conjointe se tiendrait à l’issue de la rencontre. L’initiative de Trump intervient dans un contexte où les lignes diplomatiques restent fragiles et où la guerre, entrée dans sa troisième année, ne montre aucun signe de ralentissement.

De son côté, Volodymyr Zelensky, en déplacement à Londres, a longuement échangé avec le premier ministre britannique Keir Starmer sur des garanties de sécurité susceptibles d’assurer une paix « véritablement durable ». Le président ukrainien a insisté sur la nécessité pour Washington de faire pression sur Moscou afin de mettre fin aux offensives et d’engager une négociation « réelle et substantielle ».

Sur le terrain, la situation demeure dramatique, notamment dans la région de Donetsk, où les autorités locales ont ordonné l’évacuation obligatoire des familles avec enfants de Droujkivka et des villages voisins. Vadym Filachkine, chef de l’administration militaire régionale, a alerté sur l’intensité des bombardements, estimés à près de 3 000 par jour, rendant la vie sur place « extrêmement dangereuse ».

Au niveau international, l’ONU a adressé un avertissement à la Russie quant à un possible classement sur la liste des pays et organisations responsables de violences sexuelles en temps de guerre. Cette menace symbolique, mais lourde de conséquences diplomatiques, s’ajoute à la pression exercée sur Moscou, même si Israel a également été cité.

Parallèlement, un nouvel échange de prisonniers a eu lieu : 168 au total, répartis équitablement entre les deux camps. Le ministère russe de la défense et M. Zelensky ont confirmé l’opération. Parmi les 84 Ukrainiens libérés, figurent 33 militaires et 51 civils, dont certains étaient détenus depuis 2014, 2016 ou 2017. Plusieurs rescapés, dont les défenseurs de Marioupol, nécessitent une prise en charge médicale urgente.

Sources : Le Monde, déclarations officielles Maison Blanche, présidence ukrainienne.

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