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Guerre en Ukraine : Trump rencontrera Poutine en Alaska le 15 août pour tenter une médiation

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Pour la première fois depui 2019, Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouveront en personne, cette fois sur le sol américain. Prévue le 15 août en Alaska, cette rencontre survient dans un contexte de tensions diplomatiques et d’impasse sur le front ukrainien, où les positions de Moscou et Kiev demeurent irréconciliables.

Six ans après leur dernier face-à-face, Donald Trump et Vladimir Poutine s’apprêtent à renouer le dialogue direct. Le président américain a confirmé, vendredi 8 août dans la soirée, qu’il rencontrerait son homologue russe le 15 août en Alaska. Une annonce qui ravive les espoirs d’avancées diplomatiques sur la guerre en Ukraine, mais soulève aussi de nombreuses interrogations quant à ses chances réelles de succès.

L’idée de ce sommet s’est matérialisée après plusieurs échanges téléphoniques et une visite à Moscou de l’émissaire américain Steve Witkoff, reçu mercredi au Kremlin. Jeudi, le Kremlin évoquait déjà un « accord de principe », rapidement validé par Washington. Donald Trump, qui avait renoué le contact avec Vladimir Poutine dès février après son retour à la Maison Blanche, veut marquer un coup diplomatique majeur en stoppant une guerre qui, depuis l’invasion de 2022, a provoqué des dizaines de milliers de morts et déplacé des millions de civils.

Pour le chef de l’État ukrainien, Volodymyr Zelensky, la participation de Kiev à ces discussions est « une priorité ». Il plaide pour un format tripartite incluant la Russie, l’Ukraine et les États-Unis, avec l’appui de partenaires européens. Mais Vladimir Poutine rejette cette option, affirmant que les conditions ne sont pas réunies pour un tête-à-tête avec son homologue ukrainien, et réservant une telle rencontre à une hypothétique phase finale des négociations.

Donald Trump, lui, tranche sans ambiguïté : « Les deux aimeraient me rencontrer, et je ferai tout ce que je peux pour arrêter la tuerie », a-t-il déclaré. Interrogé sur la nécessité d’une rencontre préalable Poutine-Zelensky, il a simplement répondu « non ». Un choix qui reflète sa volonté d’agir comme médiateur principal, quitte à marginaliser temporairement Kiev sur la scène diplomatique.

Les chances d’aboutir à un accord restent cependant minces. Les négociations directes de juillet à Istanbul n’avaient permis que des échanges de prisonniers et de dépouilles. Sur le terrain, les combats se poursuivent avec intensité, la Russie revendiquant chaque jour de nouvelles avancées militaires. Moscou maintient ses exigences : annexion définitive de quatre régions ukrainiennes partiellement occupées, reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, renoncement à toute adhésion à l’OTAN et arrêt des livraisons d’armes occidentales.

Kiev, de son côté, exige le retrait total des forces russes, des garanties de sécurité solides, la poursuite de l’aide militaire occidentale et le déploiement d’un contingent européen. Soutenue par Paris, Berlin et Londres, l’Ukraine milite également pour un cessez-le-feu de 30 jours, proposition rejetée par la Russie.

En organisant ce sommet inédit en Alaska, Donald Trump espère briser l’impasse. Mais entre exigences maximalistes et méfiance mutuelle, la rencontre pourrait bien n’être qu’un épisode supplémentaire dans une guerre diplomatique qui dure déjà depuis plus de deux ans.

Sources : Le Figaro, AFP

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