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Investigation : fin de l’enquête sur l’attentat de la rue des Rosiers

Les investigations sur l’attentat de la rue des Rosiers, survenu à Paris en 1982 et ayant causé la mort de six personnes, sont officiellement closes. Le juge d’instruction est désormais chargé de statuer sur l’ouverture éventuelle d’un procès, plus de quarante ans après les faits.

Plus de quatre décennies après l’attaque perpétrée dans le quartier du Marais, à Paris, l’enquête sur l’attentat de la rue des Rosiers a pris fin, a appris l’AFP, le mardi 10 juin 2024. Cet acte terroriste, survenu le 9 août 1982, avait visé le restaurant Jo Goldenberg, situé au numéro 7 de cette rue emblématique. L’attaque avait causé la mort de six personnes et blessé vingt-deux autres.

L’attentat avait été attribué au groupe palestinien Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal, dissident de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Plusieurs membres présumés du commando avaient été identifiés au fil de l’enquête, notamment grâce à la coopération internationale et à l’analyse d’archives des services de renseignement.

Accélération judiciaire dans les années 2010

Longtemps restée sans suites judiciaires concrètes malgré des éléments convergents, l’affaire a connu une avancée significative à partir de 2015, année durant laquelle un témoin sous X a permis de relancer l’enquête. Trois suspects, tous membres présumés du groupe Abou Nidal, ont été désignés : Walid Abdulrahman Abou Zayed, Muhammad al-Khalil et Souhair al-Toubasi.

En 2020, la France avait obtenu l’extradition de Walid Abdulrahman Abou Zayed, arrêté en Norvège, pour sa mise en examen. Les deux autres suspects sont, quant à eux, toujours visés par des mandats d’arrêt internationaux.

Le rôle du juge d’instruction décisif

À la suite de la clôture des investigations, le dossier est désormais entre les mains du juge d’instruction chargé de l’affaire. Ce dernier devra décider de la tenue ou non d’un procès. Aucune date n’a pour l’instant été communiquée.

Les associations de victimes et les représentants de la communauté juive, notamment le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), ont exprimé à plusieurs reprises leur volonté de voir cette affaire conduite jusqu’à son terme devant une cour d’assises.

Le juge doit désormais trancher sur l’ouverture d’un procès relatif à l’attentat de la rue des Rosiers.

source : Le Monde

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