L’élection à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), prévue le 19 juin 2025, ne comptera finalement qu’un seul nom : celui d’Amélie Oudéa-Castéra. L’ancienne ministre des Sports et des Jeux olympiques se retrouve seule en lice après le retrait de son unique concurrent, Didier Séminet, président de la Fédération française de baseball-softball.
Ce dernier a officialisé sa décision sur LinkedIn, dénonçant une « iniquité manifeste » dans les conditions entourant la compétition, notamment la légitimité de la candidature d’Amélie Oudéa-Castéra, encore en fonction au ministère quelques mois plus tôt.
Une candidature validée malgré les critiques
Nommée ministre en 2022, Amélie Oudéa-Castéra a été l’une des figures centrales des Jeux olympiques de Paris 2024. Son ambition de prendre la tête du CNOSF avait soulevé des interrogations, en particulier de la part de Denis Masséglia, ancien président du comité, qui évoquait un possible conflit d’intérêts.
Mais la candidate a balayé les doutes lors d’un grand oral organisé le 3 juin, en affirmant que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait validé son projet. Le comité de déontologie du CNOSF a également donné son feu vert, sans réserve.
Vers une prise de fonction sans suspense
Ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis avant d’entrer au gouvernement, Amélie Oudéa-Castéra est désormais quasiment assurée de devenir la nouvelle présidente du CNOSF. Son mandat s’annonce stratégique, au lendemain des Jeux de Paris, dans une phase charnière pour l’avenir de l’olympisme français.
Source : Le Monde.