Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a mené une série de frappes spectaculaires sur quatre bases aériennes militaires russes : Belaya, Dyagilevo, Olenya et Ivanovo. Selon plusieurs sources, dont l’ex-ministre ukrainien de l’Économie Tymofiy Mylovanov, ces attaques ont été réalisées à l’aide de drones lancés depuis des camions, qui ont ensuite été incendiés pour effacer toute trace. Des bombardiers stratégiques essentiels pour les frappes nucléaires russes ont été touchés.
Dans l’un des cas, le chauffeur du camion utilisé aurait été retrouvé étranglé, un lien de serrage autour du cou, laissant penser à une infiltration des services spéciaux ukrainiens en territoire russe. Des explosions ont également été signalées à Severomorsk, bastion de la flotte nucléaire sous-marine russe.
Des images satellites confirment les dégâts
Les premières images satellites confirment l’ampleur des dégâts, notamment à la base aérienne de Belaya, située à plus de 4 500 km de l’Ukraine, dans la région d’Irkoutsk. Des routes d’accès ont été bloquées et des mouvements militaires ont été observés dans les rues proches.
Inventaire des pertes : des dizaines de bombardiers hors d’usage
Les bases touchées abritaient certains des appareils les plus stratégiques de l’armée russe, en particulier les Tu-95MS et Tu-22M3, qui sont essentiels pour les frappes nucléaires russes et les bombardements à longue portée en Ukraine. Selon le Wall Street Journal, leur destruction représente un revers majeur pour la capacité offensive de Moscou.
Une perte difficilement remplaçable pour la Russie
Les bombardiers endommagés ne sont plus produits en Russie, ce qui rend leur remplacement particulièrement difficile. Cette opération démontre non seulement une maîtrise technologique croissante de l’Ukraine, mais aussi une capacité à frapper profondément en territoire ennemi, jusqu’au cœur de l’arsenal stratégique russe.