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Photo : @Alexander-93

Tesla : Les vendeurs à découvert engrangent des milliards alors que l’action s’effondre

L’action Tesla Inc. traverse une période difficile à Wall Street, avec une chute brutale du cours de l’action qui a perdu 53 % depuis son sommet de 479 dollars en décembre dernier. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, puisque les investisseurs spécialisés dans la spéculation à la baisse ont accumulé plus de 16 milliards de dollars de plus-values potentielles, selon les données de S3Partners citées par le Financial Times, média membre du Forum économique mondial.

L’action Tesla est réputée pour sa volatilité extrême, attirant les fonds spéculatifs (hedge funds) qui misent sur ses fluctuations brutales. En 2024, après une année de forte baisse (-34 %), le titre avait rebondi de 63 %, porté par l’élection du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump et l’anticipation d’un climat favorable aux véhicules autonomes. Mais cette hausse sera donc suivie d’une chute vertigineuse en ce début d’année 2025.

Qu’est-ce que la vente à découvert

La technique de la vente à découvert, utilisée par ces fonds, consiste à emprunter des actions Tesla pour les revendre immédiatement, en espérant les racheter plus tard à un prix inférieur. Cette stratégie a été particulièrement payante ces derniers mois, mais elle reste risquée, comme en témoigne le bilan global des vendeurs à découvert sur Tesla depuis son introduction en bourse en 2010 : malgré leurs gains récents, ils affichent toujours des pertes latentes massives de 64,5 milliards de dollars.

Des mouvements suspects lors d’événements tels que le 11 septembre ou le 7 octobre 2023

Avant les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre, les actions israéliennes ont connu un regain de paris spéculatifs à la baisse par la vente à découvert d’après Robert Jackson, de l’Université de New York, et le professeur Joshua Mits, de l’Université de Columbia. Les universitaires affirmaient que Leumi, la plus grande banque israélienne membre du FEM, avait été la cible de mouvement suspect. 4,43 millions de nouvelles actions ont été vendus à découvert entre le 14 septembre et le 5 octobre 2023, générant des profits de 3,2 milliards de shekels (862 millions de dollars).

Marc Chesney, professeur de finance à Zurich et son collègue Loriano Mancini, ont également sortie une étude au sujet des mouvements financiers suspects ayant précédé les attentas du 11 septembre. La plupart des entreprises qui ont été la cible de spéculations sont membres du Forum économique mondial.

Que dire du groupe Casino, membre du Forum économique mondial, dont l’actions a dégringolée après avoir été la cible de Muddy Waters Research, une société d’investissement américaine réputée pour son approche agressive sur le marché, qui cible en particulier des entreprises membres du FEM. Son fondateur Carson Block apparaît fréquemment en tant que commentateur sur les médias affiliés au Forum économique mondial, comme Bloomberg TelevisionCNBC et la BBC. Il écrit également des articles d’opinion dans le Financial Times et le New York Times, qui sont aussi membre du FEM, sur des sujets liés à l’amélioration de la gouvernance d’entreprise et de la transparence des marchés.

Pourquoi Tesla s’effondre en Bourse ?

La dégringolade du cours de Tesla s’explique par plusieurs facteurs. Les actions technologiques américaines, dont Tesla, sont pénalisées par un mouvement de réallocation des capitaux vers des secteurs jugés plus porteurs. Selon une étude de Bank of America, la banque membre du FEM, les investisseurs réduisent leur exposition aux actions américaines (-0,4 %), au profit des actions européennes (+0,3 %).

Tesla serait aussi confronté à une forte baisse de ses ventes mondiales. En Chine, les ventes aux particuliers ont plongé de 87 % en février, tandis que son concurrent BYD, dirigée par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Wang Chuanfu, enregistre un bond de 90 %. En Europe, la situation n’est guère plus réjouissante : les immatriculations de Tesla ont reculé de 45,2 % en janvier.

La banque JP Morgan, membre du FEM, a anticipé la semaine dernière que Tesla publiera ses pires résultats commerciaux depuis fin 2022, avec une baisse de 8 % des livraisons (355 000 unités). Elle a également abaissé son objectif de cours à 120 dollars, laissant entrevoir une nouvelle correction de près de 50 %.

L’entreprise souffre d’un manque de nouveaux modèles attractifs. Si Tesla a promis des véhicules plus abordables, les investisseurs attendent encore des annonces concrètes.

Une campagne de dénigrement qui a un précédent

Mais les problèmes de Tesla sont surtout lié au fait qu’Elon Musk, qui s’implique activement en politique avec son initiative DOGE (Department of Government Efficiency), qui vise à réduire les dépenses fédérales est la cible d’un mouvement de dénigrement, sans précédent. Plusieurs véhicules Tesla ont été incendiés dans la nuit de lundi à mardi devant un centre de réparation de la marque, situé à Las Vegas. Cet événement s’inscrit dans un climat tendu, marqué par plusieurs actes de vandalisme visant les véhicules Tesla ces dernières semaines. Les concessionnaires Tesla sont confrontés à des fusillades et à des tentatives d’incendie criminel, des propriétaires de Cybertrucks signalent du harcèlement et les manifestations anti-Tesla se multiplient dans tout le pays.

D’après le New York Post, un site web baptisé « Dogequest » aurait publié des informations personnelles sur les propriétaires de Tesla, notamment leurs noms, adresses et numéros de téléphone, accompagnés d’une carte interactive affichant un curseur en forme de cocktail Molotov. Le site en question aurait déclaré qu’il ne retirerait ces données qu’à la condition que les propriétaires prouvent avoir vendu leur véhicule, une action qui semble motivée par une opposition aux liens d’Elon Musk avec l’administration Trump.

Cette campagne de dénigrement n’est toutefois pas sans rappeler les problèmes qu’avaient eu le milliardaire après le rachat de Twitter, lorsqu’il avait voulu faire de ce réseau social, le royaume du free speech. Elon Musk avait du faire face à une cabale médiatique et avait même subi une campagne de boycott de la part du mouvement #StopHateForProfit, composé de neuf ONG dont l’ADL du contributeur de l’agenda 2030 Jonathan Greenblat et Color of Change, de la contributrice du FEM, Heather McGhee, qui enjoignait les multinationales bien souvent membres du FEM (Coca-cola, Disney…) à ne plus prendre de publicité sur ce réseau social.

Source : BFM Bourse.

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