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Emmanuel Macron. Photo : @Maison Blanche.

Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron affirme que « la pression est sur la Russie »

Lors d’un entretien avec plusieurs médias régionaux, dont Le Parisien, Ouest-France et La Voix du Nord, le président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron a analysé hier les récentes avancées diplomatiques concernant le conflit en Ukraine. Il s’est félicité des efforts internationaux en faveur d’un cessez-le-feu et a souligné la pression croissante exercée sur la Russie.

L’accord trouvé en Arabie Saoudite entre négociateurs américains et ukrainiens pour un cessez-le-feu de 30 jours marque une étape importante, selon le président français. Il estime que cette initiative « permet d’établir la confiance » et que les déclarations du secrétaire d’État Marco Rubio, affirmant son soutien à une Ukraine souveraine, renforcent cette dynamique.

Toutefois, Emmanuel Macron insiste : « La pression est sur la Russie. C’est un moment de vérité : si Moscou ne s’engage pas sincèrement, alors Donald Trump durcira les sanctions et changera la donne ».

Garanties de sécurité et force de déploiement en discussion

L’Europe et ses alliés cherchent à crédibiliser les garanties de sécurité promises à l’Ukraine, selon lui. Une réunion des chefs d’état-major à Paris, suivie d’un sommet virtuel avec 25 dirigeants, a renforcé l’idée d’un déploiement d’une force de sécurité sur le sol ukrainien. Emmanuel Macron confirme que plusieurs pays européens et non européens envisagent d’y participer, dans le cadre d’une « coalition volontaire ».

Face aux réticences de Moscou, il reste ferme : « Si l’Ukraine demande la présence de forces alliées sur son territoire, la Russie n’a pas à accepter ou refuser ». Pour lui, les menaces de Moscou prouvent son manque de sincérité dans la recherche de la paix.

Budget et défense européenne : vers un effort collectif

Interrogé sur le financement de l’effort de défense, Emmanuel Macron refuse d’anticiper un débat sur d’éventuelles réformes fiscales ou sociales. Il renvoie la question au gouvernement, chargé d’évaluer les besoins budgétaires et les ressources mobilisables.

Concernant la défense européenne, le président met en avant une solution alternative aux prêts nationaux : des achats groupés au niveau communautaire. Cette approche permettrait de garantir une meilleure visibilité aux industriels et de limiter l’impact sur les budgets nationaux.

Emmanuel Macron annonce « une grande refonte » prochaine du Service national universel

Emmanuel Macron annonce une refonte du Service national universel (SNU) afin qu’il réponde mieux aux besoins de la nation et aux priorités actuelles. Elon lui, « Il y a toute une mobilisation de la société face aux crises qui est à consolider« . Il affirme que des décisions seront prises dans les prochaines semaines pour répondre à cette volonté d’implication de certains Français, notamment face à la menace russe et aux évolutions géopolitiques et précise que cela est conforme à son programme de 2022.

Toutefois, il exclut un retour du service militaire obligatoire, jugé incompatible avec le modèle d’armée actuel, désormais professionnalisé et axé sur l’opérationnel. En revanche, la réserve opérationnelle a été renforcée dans le cadre de la loi de programmation militaire en cours.

Avoirs russes : Macron s’oppose à la saisie

Alors que l’Assemblée nationale a voté une résolution sur la saisie des avoirs russes, Emmanuel Macron s’aligne sur la position gouvernementale et rejette cette option, arguant d’un non-respect des règles internationales. À la place, un mécanisme juridique européen serait à l’étude pour conserver ces fonds (environ 230 milliards d’euros) jusqu’à un éventuel règlement du conflit, afin de les utiliser comme levier de négociation pour les réparations de guerre.

Sources :  Le Parisien, Ouest-France et La Voix du Nord.

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