Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, gafam affilié au Forum économique mondial, a récemment été aperçu à Los Angeles avec son tout nouveau jet privé Gulfstream G700, un avion d’une valeur de 80 millions de dollars qui incarne à la fois luxe et technologie de pointe. L’apparition de cet avion ultra-rapide au week-end de la fête du Travail a suscité de nombreuses réactions, notamment en raison des préoccupations croissantes sur son empreinte carbone.
Le Gulfstream G700, reconnu comme l’un des jets privés les plus prestigieux au monde, peut atteindre des vitesses proches de celle du son, avec une vitesse maximale de Mach 0,935. D’une longueur de 33 mètres et doté d’une envergure de 31 mètres, cet avion est capable de transporter ses passagers dans le plus grand confort, grâce à ses cinq espaces de vie, comprenant une chambre privée, une salle à manger et un salon, le tout aménagé avec des finitions en cuir et en bois de qualité supérieure.
La cabine est équipée de toutes les commodités modernes, y compris une cuisine, des toilettes, une salle de bain privée, une connexion Wi-Fi ultra-rapide et un système d’éclairage qui imite la lumière naturelle pour favoriser le bien-être des passagers. Bezos, qui possède déjà deux autres jets privés, un Gulfstream G650 et un Pilatus PC-24, a ainsi complété sa collection avec ce modèle d’élite.
Un impact environnemental contesté
Si le Gulfstream G700 impressionne par ses caractéristiques techniques et son confort, il n’en demeure pas moins controversé en raison de son empreinte écologique. En seulement 39 jours, l’avion de Jeff Bezos a effectué 28 vols, générant 264 tonnes d’émissions de CO2, soit 17 fois plus que l’empreinte carbone annuelle moyenne d’un citoyen américain.
Les critiques n’ont pas tardé à pointer du doigt cette utilisation intensive du jet, d’autant plus dans un contexte de crise climatique où les émissions de gaz à effet de serre sont de plus en plus scrutées. Cependant, le porte-parole de Bezos a défendu l’entrepreneur en soulignant que ce dernier utilise du carburant d’aviation durable et compense ses émissions carbone à travers des programmes de crédits carbone.
Discrétion et surveillance
Bezos a tenté de dissimuler l’achat de ce nouveau jet en utilisant le programme PIA (Privacy ICAO Aircraft Address) de la Federal Aviation Administration, qui permet aux propriétaires de jets privés de masquer les numéros d’identification de leurs avions afin de rendre les vols moins traçables. Malgré cela, des observateurs comme Jack Sweeney, célèbre pour suivre les vols de personnalités publiques comme Elon Musk et Taylor Swift, surveillent également les déplacements de Bezos, révélant ainsi l’utilisation fréquente de son nouvel avion.
Un style de vie sous les projecteurs
Alors que Jeff Bezos continue de mener un style de vie luxueux, apparaissant aux côtés de sa fiancée Lauren Sánchez et partageant des moments avec des célébrités comme Kris Jenner, son utilisation d’un jet aussi prestigieux envoie un message qui contraste avec l’urgence climatique actuelle.
Dans un monde de plus en plus sensibilisé à la nécessité de réduire l’empreinte carbone, la consommation énergétique des jets privés est devenue un sujet de débat public. Alors que Bezos défend ses efforts pour minimiser son impact environnemental, notamment grâce à l’utilisation de carburant durable, la question demeure : les milliardaires devraient-ils revoir leur utilisation des moyens de transport énergivores face à la menace climatique qui plane sur notre planète ?