À l’occasion de la rentrée scolaire 2024, un nombre inquiétant d’enfants en situation de handicap se retrouvent sans une prise en charge éducative adaptée à leurs besoins spécifiques. Cette situation précaire suscite une profonde inquiétude parmi les familles et les défenseurs des droits des personnes handicapées.

Selon l’UNAPEI, l’association française de défense des personnes touchées par un handicap intellectuel, la situation est loin de s’améliorer dans l’hexagone. Le site marentrée.org recueille déjà 945 témoignages de parents désespérés par l’absence de solutions adaptées pour leurs enfants.

Dans les colonnes du Huffpost, Sonia Ahehehinnou, vice-présidente de l’UNAPEI, met en garde contre les dangers de cette déscolarisation, soulignant que plus on éloigne ses enfants de l’école, « plus leurs chances de grandir correctement et d’apprendre s’amenuisent ».

Elle notre également que de nombreux élèves sont scolarisés à temps partiel et ne bénéficient pas de l’accompagnement nécessaire.

Le gouvernement a mis en place des expérimentations, comme les « pôles d’appui à la scolarité » dans certains départements, visant à offrir des aménagements pédagogiques adaptés plus rapidement. Cependant, ces mesures restent jugées trop vagues par les familles concernées.

Ainsi, la rentrée 2024 révèle une fois de plus les insuffisances du système éducatif pour les élèves en situation de handicap, alors que les jeux Paralympiques mettent un coup de projecteur sur cette question. Si des mesures sont en place, elles ne répondent pas encore adéquatement aux besoins de tous les enfants, laissant de nombreuses familles dans l’incertitude quant à l’avenir de leurs enfants.