Les récentes décisions politiques en France ont fragilisé l’économie nationale, affectant gravement la bourse et Bernard Arnault. Ces événements aggravent une situation déjà tendue, notamment avec les attaques ciblant des entreprises françaises du CAC-40 et du Forum économique mondial. Cela pourrait toutefois être profitable à ceux qui spéculent à la baisse, comme cela avait été le cas après le 11 septembre 2001 et après le 7 octobre 2023. Explications.
Bernard Arnault, à la tête de LVMH, le groupe affilié au Forum économique mondial serait furieux de la dissolution de l’Assemblée nationale par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Emmanuel Macron. Pourtant le patron de LVMH avait été informé en avance de la décision d’après nos confrères de La Lettre, ce qui pourrait limite s’apparenté à un délit d’initié, quand on sait que l’on peut spéculer à la baisse.
Selon Le Canard Enchaîné, Bernard Arnault redoutait que des images de violence lors du second tour des élections puissent avoir un impact négatif sur ses affaires,. Juste avant l’annonce publique, Arnault aurait même contacté l’Élysée pour comprendre la décision, rapporte La Lettre.
Le CAC 40 a perdu 400 points en trois jours suivant les résultats des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. La Bourse de Paris a ensuite subi la plus forte baisse mondiale la semaine suivante. Bernard Arnault a perdu deux places au classement des plus grandes fortunes mondiales. LVMH, première capitalisation boursière parisienne, a vu son action chuter de 6,7 %, réduisant la fortune d’Arnault de plus de 9 milliards de dollars. Il est désormais la troisième fortune mondiale avec 204 milliards de dollars, derrière Elon Musk et Jeff Bezos.
Entreprises françaises sous la pression de Muddy Waters
Ces dernières semaines, de nombreuses enseignes de l’hexagone ont été les cibles de fonds activistes, notamment Muddy Waters Research, qui a pour habitude de détecter des sociétés cotées qu’elle juge mal en point ou au coeur de fraudes, prenant ensuite des positions de vente à découvert sur le marché, c’est à dire en misant sur la baisse des actions. Elle révèle ensuite au grand jour les anomalies présumées, ce qui a pour conséquences de faire chuter les cours en bourse et elle peut ainsi de dégager des profits.. Ce fonds américain fondé par Carson Block, avait déjà fait du Groupe Casino sa cible en 2015 les accusant de dissimuler des difficultés financières, ce qui a entrainé une chute de 20% de son action, avec le résultat que l’on connait aujourd’hui.
Le Groupe Casino, membre du Forum économique mondial est porté en France par la société Immobilière Casino, propriétaire des murs d’un certain nombre de magasins et par la société Mercialys, créée par Jacques Ehrmann, ancien directeur exécutif de Carrefour, membre du FEM, et DG d’Altarea, promoteur immobilier financé par Rotschild et BlackRock, affiliés au FEM. Carrefour et Altarea sont d’ailleurs toujours en collaboration forte, et Altarea est un des principaux actionnaires immobiliers auprès de l’État, et partenaire de nombreux groupes membre du FEM tels que Danone. Le fond s’est ensuite attaqué au géant mondial de la bio analyse et membre du CAC40, Eurofins. Muddy Waters accuse le laboratoire d’analyses de « malversations comptables ». Un rapport sévère publié par Muddy Waters suggère que la société, qui compte parmi ses actionnaires Vanguard Group ou BlackRock, deux fonds de pensions interconnectés proches du FEM, surestime ses résultats et la valeur de certains actifs, et s’étonne de ses dépenses massives dans un secteur mature. Eurofins, qui a rejoint le CAC40 en 2021, a démenti ces accusations mais n’a pas répondu aux préoccupations sur des transactions immobilières douteuses. Cette affaire pourrait sérieusement nuire à la réputation et à la performance boursière d’Eurofins. Quand on sait que Muddy Waters, est connu pour cibler des entreprises membres du Forum économique mondial, cela devrait alerter les autorités de régulation financière, qui devraient vérifier les éventuels spéculations qui ont eu lieu suite à la dissolution de l’Assemblée nationale.
Des délits d’initiés après les attaques du 7 octobre et du 11 septembre
Des spécialistes américains des marchés financiers ont en effet publié le 3 décembre 2023, l’étude intitulé« Trader sur le terrorisme ? » mettant en évidence des spéculations massives, quelques jours avant l’attaque du Hamas du 7 octobre, misant sur la chute des actions d’entreprises israéliennes principalement sur les marchés de Tel Aviv, mais aussi de Wall Street. Parmi les entreprises incriminées, on retrouvait par exemple la Banque Leumi, affiliée au Forum économique mondial.
Marc Chesney et Loriano Mancini, des professeurs de l’Université de Zurich ont quant à eux publié une enquête en 2015, mettant en évidence des délits d’initiés juste avant le 11 septembre, à laquelle seul Jean-Jacques Bourdin s’était intéressé en France.
S’il n’avait pas de preuves concernant les personnes à l’origine de ces mouvements, Marc Chesney, mentionnait les entreprises qui avaient fait l’objet de spéculations. Après les avoir analyser, nous avions découvert que nombres d’entre elles, telles que Jp Morgan, Bank of America, AXA et City Group, étaient affiliées au Forum économique mondial.
Par Téo Garcia et Grégory Fiori