Les institutions juives de France qui ont un lien de prêt ou de loin avec le Forum économique mondial et/ou la Maçonnerie, ont vivement réagi à l’annonce d’une alliance électorale à gauche pour les législatives anticipées, continuant a dénonçant un accord qu’elles qualifient d' »infâme » et continuant à taxer La France Insoumised’antisémitisme.
Plusieurs organisations juives ont exprimé leur opposition à l’union des gauches, notamment à l’inclusion de La France Insoumise (LFI), accusée par ces derniers d’antisémitisme. Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a condamné cette alliance sur X, déclarant que « l’antisémitisme n’est visiblement pas une question suffisamment importante pour renoncer à une alliance électorale et à quelques sièges ». Il a également appelé à revenir sur cet accord. Le Crif, fait partie du Congrès juif mondial, présidé par Ronald Lauder, fils de Joseph et Estée Lauder, qui ont fondé le groupe Estée Lauder Companies , membre du FEM. Au dernier diner du Crif, qui s’est déroulé au début du mois de mai, Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bernard Henri Lévy, avait posté un tweet faisant l’apologie de l’épuration ethnique en cours à Gaza, postant, une photo de lui au dîner du CRIF en compagnie d’autres personnalités proches du Forum économique mondial ou du groupe Bilderberg, comme Gabriel Attal, Anne Hidalgo, et d’Edouard Philippe,
Déclarations des Leaders Communautaires
Fabienne Bendayan, présidente du Crif de Marseille-Provence, a critiqué l’accord, le qualifiant de « paroxysme du déshonneur ». L’Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui est aussi affiliée au Congrès Juif Mondial, a également manifesté contre cette alliance, affirmant que le « Front Populaire de 2024 » est une « alliance honteuse avec l’antisémitisme ». Ariel Goldmann, président du Fonds social juif unifié (FSJU), qui avait été nommé par David de Rotchild, dont le Groupe Edmond de Rothschild est membre du FEM et la famille habituée du groupe Bilderberg a ajouté que cette alliance équivaut à « vendre son âme au diable ».
Critiques des Organisations et Collectifs
Le Collectif Nous Vivrons, fondé après l’attaque du Hamas en Israël, a qualifié l’accord de « honte ». Son vice-président n’est autre que Benjamin Cymerman, qui est aussi président du comité du Faubourg-Saint-Honoré !, une association qui regroupe 120 Maisons de luxe. Elle comprend des marques, Christian Dior, Givenchy, Fendi, Céline, qui font parties du groupe LVMH, affilié au Forum économique mondial, Chanel, Ralph Lauren, Gucci, qui sont aussi membres du FEM, l’ambassade du Canada, du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Justin Trudeau, ou la marque de doudounes, Canada Goose, chères à Raphael Glucksmann, qui a comme propriétaire Bain Capital, membre du Forum.
Philippe Meyer, président en France de B’nai B’rith, une association maçonnique juive qui fait également partie du Congrès Juif Mondial a qualifié cette annonce de « minable, irresponsable et suicidaire. La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) fondée par le franc-maçon, Bernard Lecache, et qui comprend toujours de nombreux « frères » a également déploré un Parti Socialiste (PS) « oublieux de sa propre histoire », rappelant l’héritage du « Front Populaire » de 1936 et son leader, Léon Blum.
Intéorgé sur la réaction de la Licra, Olivier Faure a répondu que « l’on ne peut pas disqualifié LFI » et que l’on « peut se montrer critique de ce que fait l’extreme droite aujourd’hui en Israel dans la bataille qui oppose Israéliens et Palestiniens ».
Aux Etats-unis, Elon Musk a été accusé à plusieurs reprises d’antisémitismes par l’Anti Defamation League dirigée par le contributeur du FEM, Jonathan Greenblatt.