Récemment, Apple a retiré les applications WhatsApp et Threads de son App Store en Chine, répondant ainsi aux exigences des autorités chinoises. Les américains pourraient quant à eux interdire TikTok. Dans un contexte de modération accrue, chaque zone géographique semble vouée à utiliser ses propres réseaux sociaux.
Apple, le Gafam membre du Forum économique mondial a retiré ce vendredi 19 avril, les applications WhatsApp et Threads de son App Store en Chine, conformément aux demandes des autorités régulatrices du pays. Cette décision, rapportée par Bloomberg, média membre du FEM, et confirmée par Meta, la société mère des applications, qui est, elle aussi, affilée au Forum, intervient dans un contexte de régulation accrue d’Internet en Chine, pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Xi JinPing, où la censure étatique limite l’accès à de nombreux services et médias étrangers.
Selon Apple, l’Administration chinoise du Cyberespace (CAC) a justifié cette exigence par des préoccupations de sécurité nationale. L’entreprise américaine, qui opère dans divers marchés internationaux, a déclaré respecter les lois locales même si elle ne les partage pas nécessairement. Cette position soulève des questions sur les compromis que les entreprises technologiques sont prêtes à faire pour maintenir leur présence sur des marchés clés comme la Chine.
En Chine, les alternatives locales comme WeChat, développée par le géant chinois Tencent Holdings, membre lui aussi du Forum économique mondial, dominent le marché de la messagerie et des réseaux sociaux. WeChat combine les fonctionnalités de messagerie, de paiement en ligne, et de réseau social, et est presque omniprésent sur les téléphones mobiles chinois.
L’entreprises de messagerie sécurisée Signal, recommandée par Edward Snowden, dont la présidente Meredith Whittaker, a dénoncé en novembre 2023, la communication interne du gouvernement français qui, pour imposer à ses ministres et aux membres des cabinets ministériels le logiciel souverain Olvid, dans lequel a investi Bruno Scherrer, ancien de Lehman Brothers à titre personnel et via le fonds luxembourgeois Phi Square Holdings, invoquait une supposée vulnérabilité des messageries instantanées grand public, a également été retirée de l’App Store chinois, sans faire de commentaire. En novembre 2023, la Première ministre française et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Élisabeth Borne, a officiellement exigé l’installation de l’application Olvid ou Tchap, lancée par Mounir Mahjoubi, lorsqu’il était secrétaire d’Etat au numérique, sur les téléphones et ordinateurs des membres du gouvernement et des cabinets ministériels, avec une échéance fixée au 8 décembre 2023 au plus tard.
Telegram, l’appli créée en 2013 par les frères russes Nikolaï et Pavel Dourov, fondateurs de VKontakte, principal réseau social en Russie, qui a été depuis racheté par le Kremlin, tandis que Pavel Dourov a obtenu la citoyenneté française, a également été retirée de l’App Store Chinois.
Les Etats-Unis sur le point d’interdire TikTok sur leur territoire
Dans le même temps, la Chambre des représentants a adopté un texte ce samedi 20 avril lançant un ultimatum à TikTok, le Gafam lié lui aussi au Forum économique mondial, prévoyant l’interdiction de l’application aux États-Unis, à moins que le réseau social ne coupe ses liens avec sa maison-mère ByteDance, et plus largement avec la Chine.
Ce texte, qui pourrait entraîner une interdiction exceptionnelle d’accéder au marché américain, doit encore être approuvé par le Sénat, qui devrait se prononcer la semaine prochaine. Il a été voté par une large majorité de 360 contre 58, réunissant des voix tant démocrates que républicaines.
Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, a exprimé son intention de signer la loi et a récemment partagé ses « préoccupations » concernant TikTok lors d’une discussion avec le président chinois Xi Jinping au début du mois d’avril.
Cette mesure fait partie d’une législation plus large qui inclut également un plan de soutien à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan, ainsi que des régulations spécifiques à TikTok. Dans le même temps les représentants américains ont signé la prolongation de la Loi FISA qui permet aux services de Renseignements d’accéder aux contenus des Gafam affiliées au Forum économique mondial, telles que Google, Amazon, et Microsoft, pour surveiller les citoyens Non-Américains, mais pas que, puisque de nombreux abus, ont été signalés par les politiques, comme le signalait Bloomberg, pourtant membre du FEM, dans un article intitulé La loi sur l’espionnage que la Tech veut limiter.
Ainsi, si les autorités chinoises restent silencieuses à l’égard des restrictions, ce ne sont pas les seuls à avoir recours à ce genre de méthodes. Cela comprend d’ailleurs également le territoire européen. Ceux qui suivent l’actualité américaine, ont déjà eu l’occasion de se rendre compte que certains posts sur X, n’étaient plus accessibles depuis l’Europe. Cela concerne également des articles publiés sur des médias américains. Les internautes européens se retrouvent bien souvent redirigés vers une page expliquant que le contenu n’est pas accessible depuis cette région du globe. Cela intervient peut-être dans le cadre du DSA et du DMA, les textes régulants les plateformes de réseaux sociaux sur le territoire européen portées durant la PFUE, par le commissaire européen, Thierry Breton, ancien PDG d’Atos, le géant numérique français, affilié eu FEM, et le secrétaire d’Etat, Cédric O., frère de la contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Delphine O., qui avait occupé la même fonction.