Les chercheurs d’Optics Letters, une revue scientifique publiée par l’Optical Society, une société savante fondée en 1916, dont le but est de promouvoir la connaissance de l’optique et de la photonique, ont réussi à projeter des hologrammes directement depuis l’écran d’un iPhone. Cette prouesse technique, réalisée sans l’aide d’accessoires supplémentaires, a été démontrée avec un iPhone 14, démontrant l’intérêt des entreprises liées au Forum économique mondial, pour la projection holographique, en particulier sur smartphone. Explications.
En 2011, Apple, le Gafam affilié au Forum économique mondial, avait déposé un brevet concernant la projection d’images holographiques sans nécessiter de lunettes ou d’autres accessoires. En 2014, l’entreprise a breveté une technologie permettant de manipuler des images holographiques 3D du bout des doigts.
Dans un article publié le 15 décembre 2015, Bloomberg, évoquait déjà « un laboratoire secret » d’Apple, le Gafam affilié au Forum économique mondial, à Taiwan, « pour développer de nouveaux écran » dans une installation qui appartenait auparavant à Qualcomm, géant de la Tech américain, membre du FEM. Pour ce projet ambitieux, Apple a recruté des ingénieurs locaux auprès de Qualcomm, et de AU Optronics Corp., une entreprise renommée dans le domaine des technologies d’affichage, affiliée au FEM. Selon Bloomberg ce laboratoire employait « une cinquantaine de personnes ». Il est vite apparue que ces écrans de haute performance étaient prévus pour projeter des hologrammes via des écrans OLED. Apple explorait par ailleurs, la création d’hologrammes avec une technologie d’écran flexible micro-LED, qui, en plus de permettre la projection d’images en 3D, était également plus économe en énergie.
En mars 2015, l’entreprise Leia Inc. fondée par David Fattal, Pierre-Emmanuel Evreux et Zhen Peng, qui a sont siège à Menlo Park, en Californie, comme Méta et Google, les Gafams affiliés au FEM, avec un centre de nano-fabrication à Palo Alto, une équipe de contenu à Los Angeles et Auckland, en Nouvelle-Zélande, et un centre d’industrialisation à Suzhou, en Chine, avait déjà présenté la possibilité de projeter des hologrammes directement depuis l’écran d’un smartphone lors du congrès mondial de la téléphonie à Barcelone en mars 2015. En 2016, Leia avait d’ailleurs annoncé un partenariat avec le groupe Altice de Patrick Drahi, pour commercialiser un smartphone intégrant sa technologie.
La même année, Steve Jobs et le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bill Gates, avaient précédé Jean-Luc Mélenchon, en apparaissant via des hologrammes, lors d’une comédie musicale intitulé « Nerds » présentée au Théâtre de Broadway à New York. Quelques mois plus tard, le leader de la France Insoumise, tentait l’expérience avec ses meetings organisés simultanément dans sept villes Françaises dont Lyon et Paris, grâce à cette technologie.
Les découvertes d’Optics Letters
Jusqu’à présent, la création d’hologrammes via un iPhone nécessitait des équipements externes spécifiques. Cependant, cette nouvelle méthode utilise l’écran tactile de l’appareil pour projeter une image tridimensionnelle en couleur avec une précision et une réalité saisissantes. Les chercheurs ont développé une technique optique à deux couches, où la première couche est projetée via un modulateur spatial de lumière tandis que la seconde est émise par l’écran de l’iPhone. Ce système permet de superposer les images pour créer un effet holographique convaincant, comparable à ceux produits par des dispositifs laser onéreux.
Cette avancée pourrait non seulement réduire les coûts associés à la technologie holographique, mais également ouvrir la porte à son utilisation plus large dans le quotidien des consommateurs. Les implications de cette innovation sont vastes, allant de l’amélioration de la réalité augmentée à de nouvelles formes de communication et de divertissement.
Xi-Cheng Zhang, rédacteur en chef d’Optics Letters et pointure mondiale des radiations Terahertz utilisées dans la numérisation 3D et la spectroscopie
Le rédacteur en chef de cette revue scientifique est Xi-Cheng Zhang, un physicien américain d’origine chinoise, actuellement titulaire de la chaire Parker Givens d’optique à l’Université de Rochester, qui compte des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, dont Mark Michaud, et qui est également directeur de l’Institut d’Optique. Il est également président du conseil d’administration et président de la Zomega Terahertz Corporation, qui fournit des instruments et composants terahertz à des universités et à l’industrie dans le monde entier. Le rayonnement électrique terahertz est une bande de fréquence intermédiaire entre les fréquences micro-ondes et les fréquences correspondant à l’infrarouge, utilisé dans de nombreux domaines comme la numérisation 3D et la spectroscopie
Zhang a commencé ses études à l’Université de Pékin, par laquelle sont passés de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, comme Hao Ping, qui a assuré sa direction entre 2016 et 2018, avant de poursuivre ses études aux Etats-unis, à la Brown University, membre du FEM. Il a eu une carrière distinguée en tant que professeur et chercheur, notamment à l’Institut polytechnique Rensselaer, présidé par la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Shirley Ann Jackson, où il a dirigé le Centre de recherche sur les terahertz. Ses travaux ont largement contribué à l’avancement de la technologie terahertz. Zhang a reçu de nombreuses distinctions internationales pour ses recherches et ses innovations, notamment plusieurs brevets et publications. Il est également rédacteur en chef, de Springer Nature Light, détenu entre autres par Holtzbrinck Publishing Group et BC Partners, membres du FEM, mais également de la revue scientifique Science, édité par l’Association américaine pour l’avancement des sciences, la société scientifique présidée par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Steven Chu. Zhang a reçu 29 brevets américains, auteur de plus de 350 articles évalués par des pairs et a donné plus de 700 présentations à travers le monde. Il est par ailleurs membre de l’Académie des sciences de Russie.