Déjà mis en examen pour chantage en avril dernier dans le cadre de la l’affaire dite de la « sextape stéphanoise », Gaël Perdriau, a été mis en examen ce vendredi 19 janvier pour une  participation présumée « à une association de malfaiteurs en vue de commettre un chantage « .

Cette mise en examen fait suite à un interrogatoire intensif qui a duré près de huit heures, selon les déclarations de ses avocats.

Au cœur de l’affaire se trouve une vidéo intime enregistrée en janvier 2015, montrant l’ancien adjoint centriste de la ville, Gilles Artigues, dans une situation compromettante avec un escort-boy. Cette vidéo aurait été utilisée dans le cadre d’un chantage politique visant à affaiblir l’opposition au sein du conseil municipal.

M. Perdriau, déjà mis en examen pour chantage en avril de l’année dernière, continue de nier fermement toutes les accusations portées contre lui. Ses avocats ont annoncé qu’ils comptent demander des confrontations pour prouver l’innocence de leur client. Ils ont également précisé que le contrôle judiciaire de M. Perdriau n’avait pas été modifié suite à sa récente mise en examen.

Cette affaire a provoqué un véritable tremblement de terre dans la vie politique locale, exposant les pratiques douteuses et les luttes de pouvoir au sein de la mairie. La révélation de l’implication de M. Perdriau dans cette affaire a été suivie par celle de son ancien directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, également mis en examen pour association de malfaiteurs en décembre dernier.