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L’étrange accord Vatican-Chine, non signé par le PCC

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Depuis 2018, le Vatican sous l’impulsion du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Pape François, cherche à formaliser et renouveler un accord avec la Chine du contributeur du FEM, Xi Jin Ping, que le Parti communiste chinois (PCC) n’a pas signé. Cette affaire a été mis en lumière par différents articles du média américain LifeSiteNews, comprenant des révélations du Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican.

Pourtant, cet accord n’existe que dans l’esprit des responsables du Vatican qui, suivant les directives du Pape François, ont cherché à le négocier il y a de nombreuses années – et ont échoué à conclure l’accord.

Le soi-disant « accord » entre le Vatican et la Chine, qui n’a donc jamais été officiellement signé par la partie chinoise, a été renouvelé unilatéralement par le Vatican en 2020 et 2022.

Parolin, qui est secrétaire d’État du Vatican et chef diplomate depuis octobre 2013 et qui est au service diplomatique du Saint-Siège depuis 1986, a confirmé lors d’un échange de courriels à LifesiteNews, l’intention du Vatican de renouveler cet accord très secret avec la Chine, alors que son troisième renouvellement biennal est prévu en septembre ou octobre. « Nous sommes également en dialogue à ce sujet avec nos interlocuteurs chinois, » a-t-il ajouté.

Cependant, la nature même de cet accord reste floue et entourée de secret, comme l’a souligné le Cardinal Parolin, mentionnant que le texte de l’accord est « confidentiel » car il n’a pas encore été définitivement approuvé.

Les termes discutés depuis des années impliquent principalement la nomination des évêques en Chine, un point sur lequel le Vatican espère avoir un mot à dire. Pourtant, la récente nomination par le PCC d’un nouvel évêque de Shanghai sans consultation préalable avec le Vatican indique une violation flagrante de l’esprit de cet accord non signé.

Cette confidentialité et le manque de transparence exacerbent les critiques, y compris celles venant de figures catholiques éminentes qui voient dans cet accord une forme de trahison envers les catholiques chinois, en particulier ceux qui pratiquent leur foi en dehors des structures approuvées par l’État chinois.

La persistance des persécutions envers les catholiques, notamment les « catholiques souterrains » qui refusent de rejoindre l’église contrôlée par l’État, semble s’aggraver depuis la mise en œuvre de l’accord. Les restrictions imposées par le PCC se sont renforcées, transformant pratiquement les églises en extensions du parti. Des rapports indiquent une intensification de la répression, que certains comparent à celle observée pendant la Révolution culturelle.

L’archevêque Paul Gallagher, qui oeuvre également aux relations internationales a déclaré l’année dernière que l’accord n’était « pas le meilleur accord possible » en raison de « l’autre partie. »

Face à cette réalité, l’obstination du Vatican à poursuivre cet accord fantôme soulève des questions sur sa stratégie et ses attentes.

Steven W. Mosher, président du Population Research Institute, une ONG anti-avortement estimant que la surpopulation est un mythe et auteur de « The Devil and Communist China », rappelle dans les colonnes de LifeSiteNews, que dans une interview accordée fin 2022, le pape François a défendu la Chine contre les accusations selon lesquelles elle est non démocratique. « Je ne m’identifie pas à cela, car c’est un pays si complexe », avait déclaré le souverain pontife avant d’appeler à plusieurs reprises au « dialogue » avec le PCC.

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