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Photo : Commission européenne.

Les liens de la famille Von der Leyen avec une société spécialisée dans les thérapies cellulaires et géniques

Dans le paysage politique européen, des questions brûlantes ont été soulevées par l’eurodéputée RN Virginie Joron concernant la présidente de la commission européenne et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ursula von der Leyen, mais aussi son mari, Heiko von der Leyen. Leurs liens avec la société Orgenesis, spécialisée dans les thérapies cellulaires et géniques, sont au cœur des débats. Cette problématique fait écho aux préoccupations exprimées précédemment par la défunte, Michèle Rivasi, eurodéputée EELV, et d’autres membres du groupe des Verts.

Virginie Joron, sur Twitter, a récemment attiré l’attention sur le fait qu’Ursula Von der Leyen et son mari détiennent des parts dans Orgenesis. Cette entreprise a reçu des fonds européens à travers un consortium en Italie, ce qui soulève des questions sur d’éventuels conflits d’intérêts.

Au mois de décembre 2022, l’eurodéputée EELV, Michèle Rivasi, avait interpellé, en compagnie de 7 autres députés verts, la commissaire chargée de la transparence au sujet des activités d’Heiko Von Der Leyen, directeur scientifique chez Orgenesis depuis 2020 et mari de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. L’eurodéputée dénonçait le fait qu’Orgenesis aurait reçu plusieurs millions d’euros de financement du programme de recherche européen « Horizon » et du plan de relance de l’UE, par le biais de ses filiales en Europe. La lettre adressée par les députés verts mettait en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité au sein des institutions européennes. Ils rappelaient que les questions sur d’éventuels conflits d’intérêts étaient légitimes et nécessitaient des réponses crédibles. Ils appelaient également à une révision de la directive européenne sur la transparence et à la création rapide d’un organe d’éthique européen indépendant, doté de pouvoirs d’enquête et de sanctions, chargé d’appliquer les règles dans toutes les institutions de l’Union européenne.

Michèle Rivasi avait déjà interrogé le 30 novembre 2022 les experts en commission spéciale Covid au Parlement européen, leur demandant « Commet qualifient-ils le fait que la frime américaine du mardi de la présidente de ma commission européenne perçoit de l’argent du plan de relance de l’UE, visa ses filiales en Europe ? Conflit d’intérêt ? Favoritisme ? ».

L’europédutée avait également publié un tweet sur son blog Médiapart intitulée « Conflit d’intérêt : les activités dérangeants du coup Von Der Leyen ». 

Réponse de la Commission Européenne

Face à ces accusations, la Commission européenne a publié un communiqué le 12 avril 2023, précisant que les décisions concernant Orgenesis étaient prises par des entités indépendantes de la Commission. Selon la Commission, deux des trois décisions d’attribution ont été prises par les autorités des États membres, et la troisième par une agence exécutive de l’UE, sans aucune implication de la présidente de la Commission.

L’instance européenne soulignait qu’en 2022, MIDA BIOTECH BV, une filiale d’Orgenesis, a bien reçu une subvention de 1 178 516,85 EUR dans le cadre d’une subvention totale de 3 999 225 EUR gérée par l’Agence exécutive pour le Conseil européen de l’innovation et les PME (Eismea), mais  « qu’aucun financement n’a été versé ni engagé en 2020 et 2021 ». 

Interrogations sur l’adresse d’Orgenesis

L’adresse d’Orgenesis aux États-Unis, et le loyer mensuel étonnamment bas de 200 dollars pour une multinationale cotée en bourse, ont également été pointés du doigt par Joron. Cette situation a été critiquée pour son manque de transparence et son potentiel conflit d’intérêts.

Lien avec la présidente de la Commission européenne

L’eurodéputée RN cite également une enquête plus approfondie qui a révélé que la holding Visonamora Asset Management UG, basée en Allemagne, détient à 100 % la société Orgenesis. Cette holding serait elle-même détenue par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. 

L’Enquête d’Adrian Onciu

Virginie Joron évoque également une enquête explosive du journaliste roumain Adrian Onciu, intitulée « Ursula Von der Liar et ses mémoires perdues », qui a été censurée en Roumanie et dans l’Union européenne, révélant des dessous troublants du contrat entre Ursula von der Leyen et Pfizer

Cependant, cette investigation a coûté cher à Onciu, qui a perdu son emploi chez Mediafax et Aleph News, des médias roumains, où ses articles et vidéos ont été supprimés. Onciu a également reçu un document non censuré du contrat UE-Pfizer, contrastant fortement avec la version censurée présentée par l’Euro-député roumain Cristian Terheș.

L’enquête d’Onciu se penchait également sur le passé familial d’Ursula von der Leyen. Ses ancêtres américains, impliqués dans la colonisation de l’Amérique du Nord et la traite transatlantique des esclaves, incluent des figures telles que James H. Ladson, qui possédait environ 200 esclaves.

L’article examinait aussi le cas de Laura Codruta Kovesi, procureure européenne, fille d’un procureur de l’époque Ceausescu. Kovesi est liée à des figures controversées comme Augustin Lazar, ancien procureur général de la Roumanie, et Monica Macovei, tous deux anciens procureurs communistes devenus anticommunistes après 1989.

Onciu soulignait que Laura Codruta Kovesi et Augustin Lazar ont « classé sans suite deux énormes dossiers de « pots-de-vin » dans lesquels il était question de EADS et Microsoft », deux entreprises affiliées au forum économique mondial, lorsqu’ils travaillaient au Département National Anticorruption de Roumanie. Le journaliste roumain se demandait si les retraits « des candidats français et allemand à ce poste européen » étaient liés à « cet excellent travail ». 

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