Les États-Unis soufflent le chaud et le froid suite à la mort tragique de trois de leurs soldats en Jordanie, tués par une frappe de drone le 28 janvier. Alors que les enquêtes se poursuivent pour déterminer les responsables de cette attaque, l’administration américaine envisage des mesures de représailles «multiples», mais ne souhaite pas une escalade.
L’attaque a ciblé un avant-poste militaire américain situé au cœur du désert, à proximité des régions nord-est de la Jordanie, connu sous le nom de « Tour 22 ». Cette installation est située à proximité de la zone démilitarisée, le long de la frontière entre la Jordanie et la Syrie, marquée par une berme sablonneuse creusée au bulldozer, qui marque la limite sud de la zone démilitarisée. La frontière irakienne se trouve à seulement 10 kilomètres de là.
Initialement, cette base était un avant-poste jordanien chargé de surveiller la frontière, mais sa présence a considérablement augmenté après l’intervention des forces américaines en Syrie à la fin de l’année 2015. Cette petite installation abrite des troupes américaines spécialisées dans l’ingénierie, l’aviation, la logistique et la sécurité, avec un effectif d’environ 350 membres de l’armée et de l’armée de l’air américaines déployés sur place.
Trois soldats américains sont décédés dans l’attaque, tandis que le Pentagone a déclaré que plus de 40 soldats avaient été blessés lors de l’attaque.
Selon un rapport préliminaire cité par deux hauts responsables, qui étaient tenus de garder l’anonymat, au moment de l’attaque, un drone américain revenait vers une petite installation connue sous le nom de Tour 22 en Jordanie, tandis qu’un drone ennemi approchait à basse altitude. En conséquence, aucune tentative n’a été faite pour abattre le drone ennemi, qui a frappé l’avant-poste.
Ces révélations sont intervenus le 29 janvier alors que le président américain et contributeur de l’agenda 2030, Joe Biden, accusait l’Iran, cherchant à riposter avec force sans provoquer une nouvelle escalade du conflit à Gaza.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a déclaré que « Washington ne cherche pas la guerre avec l’Iran », mais que « cette attaque représente une escalade, que ce soit bien clair, et elle appelle une réponse ». Il a souligné la complexité de la situation en déclarant qu’« Il n’y a pas de réponse facile ici », ajoutant que c’est la raison pour laquelle le président a convoqué son équipe de sécurité nationale afin d’évaluer les différentes options qui s’offrent à lui.
Il a notamment discuter avec son conseiller à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, son conseiller à la Sécurité nationale, Brett McGurk, et son conseiller pour le Moyen-Orient et son ministre de la Défense, Brett McGurk, qui sont tous les deux des contributeurs du FEM.
Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, qui a également participé aux discussions a affirmé lors d’une réunion au Pentagone avec le secrétaire général de l’OTAN et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jens Stoltenberg, que le président et lui-même ne toléreraient aucune attaque contre les forces américaines. Il a ajouté qu’ils prendraient toutes les mesures nécessaires pour défendre les États-Unis et leurs troupes.
Le président Biden a de nouveau exprimé son point de vue sur cette affaire lors d’une déclaration à la Maison-Blanche qui s’est déroulée le 30 janvier avant de s’envoler pour la Floride. Il a clairement indiqué que l’Iran était tenu pour responsable de cette attaque, en mettant en avant le rôle de Téhéran dans la fourniture d’armes aux combattants pro-Iran responsables de l’attaque.
Face à cette escalade des tensions, les responsables américains envisagent des mesures de représailles «multiples» contre les responsables de l’attaque.
Selon l’agence de presse officielle iranienne IRNA, citant le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, “Ces affirmations sont formulées avec des objectifs politiques spécifiques visant à renverser les réalités de la région”.
Le chef de file des sénateurs républicains, Mitch McConnell, a déclaré que le monde entier attendait de voir si le président américain utiliserait la puissance américaine pour contraindre l’Iran à changer de comportement, ajoutant que les ennemis des États-Unis se sentent de plus en plus audacieux.
La Russie et la Chine appellent à la désescalade de la situation. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a exprimé son inquiétude quant au niveau de tension et a appelé à des mesures pour désamorcer la situation. De son côté, la Chine a appelé toutes les parties concernées à la retenue et au calme.
Les États-Unis espèrent que la Chine du contributeur du FEM, Xi Jin ping, en tant que partenaire économique crucial pour l’Iran, pourra exercer une pression sur Téhéran pour apaiser les tensions au Moyen-Orient, en particulier dans la région de la mer Rouge.
L’attaque a eu lieu alors que des négociations étaient en cours visant à parvenir à un accord entre Israël et le Hamas. Cet accord impliquait la libération de plus de 100 otages encore détenus à Gaza en échange d’une prolongation de la trêve. Des hauts responsables américains, israéliens, égyptiens et qataris se sont réunis en France dimanche pour discuter du cadre émergent d’un accord sur les otages.