You are currently viewing Le porte-avions Charles de Gaulle sous le contrôle opérationnel de l’Otan pour la première fois de son histoire
IONIAN SEA (March 17, 2022) The French Navy aircraft carrier FS Charles de Gaulle (R 91) transits the Ionian Sea, March 17, 2022. An MH-60S Sea Hawk helicopter attached to the "Dragonslayers" of Helicopter Sea Combat Squadron (HSC) 11, a Eurocopter AS365 Dauphin helicopter attached to Charles de Gaulle and two NHIndustries NH90 helicopters attached to the Italian navy aircraft carrier ITS Cavour (C 550) fly over the ship. The Harry S. Truman Carrier Strike Group is on a scheduled deployment in the U.S. 6th Fleet area of operations in support of U.S., allied and partner interests in Europe and Africa. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Bela Chambers)

Le porte-avions Charles de Gaulle sous le contrôle opérationnel de l’Otan pour la première fois de son histoire

Le porte-avions français Charles de Gaulle va être placé sous le contrôle opérationnel de l’Otan, dirigée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jens Stoltenberg, pour la première fois de son histoireL Après une période d’indisponibilité pour entretien intermédiaire d’environ cinq mois, le navire est maintenant prêt à reprendre ses opérations.

L’Etat-major des armées a annoncé jeudi que le fleuron de la flotte française, allait participer à l’opération StrikforNato dirigée par un vice-amiral américain, regroupant des bâtiments de plusieurs états membres de l’alliance atlantique et dirigés par des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, dont les Etats-Unis de Joe Biden, la Grèce de Kyriakos Mitsotakis ou l’Espagne de Pedro Sanchez. Cet exercice va se dérouler du 26 avril au 10 mai.

Par ailleurs, le porte-avions Charles de Gaulle accueillera à son bord le Conseil de l’Atlantique Nord, composé de représentants des 33 pays membres de l’Otan.

Le vice-amiral Didier Maleterre, numéro deux du Commandement maritime de l’Otan, a souligné l’importance de cette décision, déclarant que cela « est nettement plus significatif qu’un exercice », mais que cette action ne compromettrait pas, selon lui, l’autonomie stratégique de la France, puisque le mandat peut être récupéré à tout moment si nécessaire.

Une forte réaction des politiques

Ce n’est toutefois pas l’avis de nombreux responsables politiques, allant de la gauche à l’extrême droite. Sur la plateforme X, Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa « tristesse », dénonçant ce qu’il qualifie de « vassalisation affichée » de la France.

Le groupe parlementaire LFI estime dans un communiqué que ce passage sous contrôle opérationnel de l’Otan « n’est pas acceptable ». « La participation aux exercices otaniens doit être conditionnée au contrôle national exclusif des conditions de mise en œuvre de notre dissuasion nucléaire ».

Selon le député Insoumis, Bastien Lachaud, « Le gouvernement détruit méthodiquement ce qui faisait de la France une nation indépendante, et non un vassal des Etats-Unis ».

François Asselineau, le chef de fil de l’UPR, a quant à lui estimé qu’« Emmanuel Macron pousse la soumission de la France jusqu’à l’humiliation ».

Florian Philippot, le président des Patriotes, dénonce lui aussi une « soumission historique sous Emmanuel Macron de la France à l’Otan et donc aux Américains ».

Le député européen du RN Jean-Lin Lacapelle évoque « les conséquences de la politique d’abandon de la souveraineté avec Emmanuel Macron ». « Dans l’attente de confier à Bruxelles le reste de notre politique de Défense. »

Laisser un commentaire