Le Premier ministre et Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, ancien membre du Parti socialiste, qu’il a trahi pour rejoindre LREM, a exprimé ce matin sur France Inter, sa profonde tristesse en voyant le Parti socialiste se ranger derrière La France insoumise, et des « sociaux-démocrates » s’allier avec le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), présentant son parti comme celui de la « tolérance » et de « l’humanisme ».
« J’ai milité au Parti socialiste. Je suis triste de voir ce parti se ranger derrière la France insoumise. Je suis triste de voir des sociaux-démocrates se ranger avec la NPA », a déploré Attal.
Le Premier ministre a également souligné son désarroi en observant des alliances entre ceux qui ont historiquement défendu la laïcité et des groupes qui sont selon lui, des « communautaristes ».
« Je suis triste de voir ceux qui ont été les défenseurs de Dreyfus avec ceux qui sont poursuivis pour apologie du terrorisme », a-t-il ajouté.
Alors que le président Français et contributeur du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, accusait hier en conférence de presse les Insoumis de créer « un désordre, parfois constant dans le Parlement », Attal a abondé en déclarant que « cela correspond à ce que l’on a vue dans l’hemycle depuis deux ans ». Gabriel Attal qui s’est rendu à la réunion du groupe Bilderberg avant d’être nommé Premier ministre a présenté son parti comme le parti de « la tolérance, qui refuse la division, de séparer les français, qui refuse de carburer aux passion que l’on peut voir hélas, se développer dans le pays« , alors que la France a rarement été aussi divisée, qu’en ce deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron.