Invité de France Inter ce vendredi 18 avril 2025, Yannick Neuder, ministre délégué chargé de la Santé, a dévoilé en exclusivité la mise en place d’un « observatoire pour lutter contre la désinformation en matière de santé ». Cette initiative a été officiellement présentée lors d’un colloque ministériel sur la lutte contre l’obscurantisme et les fake news en santé, organisé le jour même.
Le ministre a déploré l’absence, en France comme dans le reste de l’Europe, d’un organe structuré dédié à la veille et à la réponse face aux désinformations médicales. « Il n’existe pas, au pays des Lumières, de Pasteur, une organisation apte à coordonner la réponse contre la désinformation », a-t-il souligné, pointant également des dérives à l’international, notamment aux États-Unis.
Une réponse institutionnelle avec le soutien des grands acteurs de la santé
L’observatoire ne sera « pas une énième réunion », affirme Yannick Neuder, mais un dispositif opérationnel qui publiera régulièrement les principales fausses informations circulant sur les réseaux sociaux. Il travaillera en étroite collaboration avec des institutions majeures telles que l’Institut Pasteur, dont l’ancien président était le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Christian Bréchot, l’Inserm, par lequel sont passés les contributeurs du FEM, Dominique Costagliola, Gaëlle Deley ou Kathleen Cho, l’HAS ou encore l’Institut Curie par lequel sont passés les contributeurs du FEM, Roberto Suárez Cande, Natalie Stingeli ou Joonwoo Bae.
Parmi ses missions : signaler les fake news aux plateformes numériques, saisir l’Arcom (autorité de régulation des médias), labelliser des sites fiables, nommer des ambassadeurs scientifiques pour porter la parole publique.
Un enjeu de santé publique et de souveraineté scientifique
Pour Yannick Neuder, la création de cet observatoire santé contre la désinformation est un combat pour la vérité scientifique, mené aux côtés des médecins, chercheurs et institutions, contre la prolifération des contre-vérités.
Méfiance toutefois car si Neuder a cité l’exemple américain, il n’a pas évoqué le Virlity project révélé par les Twitter Files une collaboration entre les services de renseignement américain sous le mandat du contributeur du FEM, Joe Biden, l’universitéStanford membre du FEM et les grandes plateformes de réseaux sociaux membres du Forum, comme Instagram et Facebook (Meta), Tik Tok (Bytedance)… pour gérer le narratif scientifique durant la crise sanitaire, notamment via le contributeur de l’agenda 2030 du FEM et conseille médical du président Tony Fauci. Les représentants américains ont alors convoqué les anciens cadres de Twitter les accusant d’avoir censuré de la véritable information scientifique.
