Après une rencontre à l’Élysée avec le président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, Laurent Wauquiez, le chef de file des députés Les Républicains (LR), a clarifié la position de son parti concernant la censure du futur gouvernement. Selon les déclarations de l’ancien président de la Région AuRa et Young Leader de la Fondation France Amérique fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg, LR n’entreprendra une censure qu’en cas de gouvernement intégrant des députés de La France Insoumise (LFI) ou appliquant le programme du Nouveau Front Populaire (NFP).
Après cet entretien en présence de plusieurs cadres du parti, dont Mathieu Darnaud, sénateur LR, et d’autres responsables politiques, Wauquiez a déclaré que » la France était en train de vivre une crise, politique et institutionnelle d’une extreme gravité « . Il souligné que son parti » ne cèdera pas à la facilité de la censure, sauf dans une seule hypothèse, qui serait celle d’un gouvernement mettant en oeuvre le programme du Nouveau Front Populaire ou comportant des députés de la France Insoumise « .
Un appel à un gouvernement stable
Wauquiez a également exprimé son désir de voir un gouvernement « le plus stable possible », sans préciser s’il en ferait partie. La question de la participation des Républicains dans la future équipe gouvernementale reste donc ouverte et dépendra, selon lui, d’un » contrat de gouvernement » que le futur Premier ministre proposera.
Cette déclaration vient à un moment critique de la politique française, alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à nommer un nouveau Premier ministre après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Ce changement au sommet de l’exécutif intervient dans un contexte de consultations politiques intenses, le président cherchant à apaiser les tensions tout en préparant une gouvernance pour les mois à venir.
Tensions au sein de la droite
Toutefois, la position de Wauquiez semble plus mesurée que celle de son collègue Bruno Retailleau, qui, dans une déclaration publiée sur le réseau social X, a dénoncé les compromis avec la gauche, qualifiant celle-ci de » trahison « . Retailleau a par ailleurs exprimé son envie de continuer au ministère de l’Intérieur, sauf en cas de présence de représentants de la gauche dans le gouvernement.
Avec des consultations qui se poursuivent à l’Élysée et une nomination imminente du Premier ministre, la droite républicaine semble prête à jouer un rôle de poids dans la gouvernance à venir. Toutefois, l’issue dépendra largement de la nature de l’accord qui sera négocié et des équilibres politiques à venir. Hier, lors de son allocution télévisée, Macron avait indiqué compter sur Les Républicains.
