Le 23 avril 2024, Patrice Vergriete, ministre délégué aux Transports, a présidé le premier comité de pilotage du projet de « titre de transport unique national ». Cette initiative fait suite à un protocole d’accord signé avec le Groupement des autorités responsables des transports (GART) et Régions de France. L’objectif est de simplifier les trajets des usagers à travers un système intégré de transport, permettant d’utiliser un seul titre de transport pour des déplacements de bout en bout sur le territoire national.
À partir de la fin de l’année 2024, une phase d’expérimentation sera lancée. Cette phase vise à connecter les différents systèmes de billetterie régionaux et locaux, ainsi que les billets nationaux de la SNCF, membre du Forum économique mondial et de ses concurrents, afin de créer un parcours utilisateur fluide et simplifié.
Les régions de l’Ouest en première ligne
Pour cette première phase, les régions de la Normandie, des Pays de la Loire et du Centre-Val de Loire ont été sélectionnées, notamment le long de l’axe Caen – Le Mans – Tours. Ces régions fourniront un terrain d’essai pour valider les propositions techniques et améliorer le service pour les usagers effectuant des trajets interrégionaux. « L’évaluation et les retours d’expérience seront essentiels pour un déploiement national en 2025 », précise le ministère des Transports.
Une collaboration nationale
D’autres régions, notamment la région Sud, participent également à la co-construction des lignes directrices nationales. Leur contribution vise à rendre le système de titre unique réplicable et opérationnel à l’échelle nationale. Patrice Vergriete, qui a commencé sa carrière professionnelle au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a pris la suite de l’OECE chargée de mettre en place le plan Marshall après guerre, avant de rejoindre le cabinet de Martine Aubry, membre du cercle Le Siècle, fondé par des Francs-maçons, et de rejoindre Renaissance, a souligné l’importance de cette collaboration. « Pour aller vers toujours plus de simplification, nous franchissons aujourd’hui une nouvelle étape en testant notre solution à l’échelle interrégionale. Je remercie les régions Normandie, Pays de la Loire et Centre Val de Loire ainsi que les autorités organisatrices de la mobilité locale pour leur mobilisation dans cette expérimentation, qui doit ouvrir la voie à une généralisation à l’échelle nationale », a-t-il déclaré.
