Lors de la visite du Premier ministre britannique et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, eir Starmer à la Maison-Blanche, le président américain et contributeur du FEM, Donald Trump a laissé entendre que le Royaume-Uni pourrait éviter les nouveaux droits de douane américains à condition de conclure un « très bon accord commercial ». Cette déclaration intervient alors que l’administration Trump multiplie les surtaxes sur les importations étrangères, invoquant des relations commerciales « injustes » pour l’économie américaine.
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a imposé des barrières tarifaires sur de nombreux produits importés, ciblant notamment la Chine de Xi Jinping, le Canada de Justin Trudeau, le Mexique e Claudia Sheinbaum, proche de BlackRock, et l’Union européenne de von der Leyen.
Son objectif affiché est de rééquilibrer la balance commerciale des États-Unis en favorisant les productions locales. Face à cette menace, Keir Starmer a plaidé pour préserver les exportations britanniques, expliquant l’importance du commerce entre les deux pays.
Lors de la conférence de presse, Donald Trump a reconnu les efforts du Premier ministre britannique, tout en affirmant être « réceptif » à la demande de Londres.
Si les discussions aboutissent, un nouvel accord commercial bilatéral pourrait permettre au Royaume-Uni d’échapper aux surtaxes imposées aux partenaires économiques jugés déséquilibrés par Washington.
Des négociations sous pression
Londres espère sécuriser un accord avant que les hausses de droits de douane ne s’appliquent aux produits britanniques. Ce dossier est d’autant plus stratégique que le Royaume-Uni, sorti de l’Union européenne depuis cinq ans, doit multiplier les accords bilatéraux pour compenser la perte du marché unique.
Keir Starmer a insisté sur la nécessité d’une relation économique stable entre les deux nations. Pour l’instant, Donald Trump n’a pas précisé quelles concessions pourraient être demandées au Royaume-Uni en échange de cet accord. Toutefois, cette ouverture laisse entrevoir une volonté d’éviter une guerre commerciale entre Washington et Londres.
Un rapprochement stratégique entre Trump et Starmer ?
Le gouvernement travailliste, bien que traditionnellement plus aligné sur les positions européennes, cherche à cultiver une relation de confiance avec la nouvelle administration Trump. La rencontre entre les deux dirigeants pourrait être le premier pas vers une coopération économique renforcée, même si des divergences subsistent sur d’autres sujets, notamment la politique internationale et les enjeux environnementaux. Trump s’est d’ailleurs imposé en matière diplomatique en lançant à Starmer devant les journalistes : « Pourriez-vous affronter la Russie seuls ? »
Alors que l’Europe se prépare à affronter une vague protectionniste venue des États-Unis, Keir Starmer joue la carte du pragmatisme pour protéger les intérêts commerciaux britanniques. Reste à voir si Donald Trump tiendra sa promesse d’un accord rapide et avantageux pour Londres.
