À une semaine de l’élection présidentielle américaine, la vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate, a livré un réquisitoire contre Donald Trump lors d’un meeting à Washington. Sur le même terrain où, le 6 janvier 2021, des partisans de Trump s’étaient réunis avant l’invasion du Capitole, Harris a mis en garde contre les dangers que représenterait un retour de l’ancien président à la Maison Blanche.

C’est sous un ciel d’automne, sur l’Ellipse à Washington, que Kamala Harris a prononcé un discours percutant devant des milliers de supporters. Ce lieu, où l’histoire récente est marquée par l’assaut contre le Capitole, était un choix délibéré. La vice-présidente a rappelé cet épisode sombre de la démocratie américaine et a prévenu des risques d’une présidence Trump 2.0 : « Il a envoyé un commando armé pour renverser la volonté du peuple. » Elle a décrit Donald Trump comme « instable, obsédé par la vengeance, et en quête d’un pouvoir sans limites ».

Un message d’unité contre la division

Kamala Harris a également insisté sur le choix que les électeurs auront le 5 novembre : « une société axée sur les libertés » ou un pays plongé dans le chaos et la division. Face à un public partagé entre enthousiasme et anxiété, elle a défendu sa vision d’une Amérique unie et a dénoncé les tentatives de Trump de « diviser les Américains par la peur ». Harris a ainsi appelé à défendre la démocratie face aux menaces qu’incarne, selon elle, une nouvelle ère Trump.

Une offensive assumée contre Trump

Depuis plusieurs jours, Kamala Harris adopte un ton plus offensif contre son rival. Dans son discours, elle n’a pas hésité à utiliser des termes forts pour qualifier Donald Trump, le qualifiant de « fasciste » et avertissant qu’il entrerait à nouveau dans le Bureau ovale avec « une liste d’ennemis ».

Un appel à l’espoir et à l’action

Kamala Harris a conclu son discours sur une note d’espoir, appelant les Américains à « tourner la page » et à écrire « le prochain chapitre » de l’histoire du pays.