Interpellée lors de l’ouverture du G20 en Afrique du Sud sur le scandale de corruption évalué à près de 100 millions d’euros et impliquante bras droit du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky, la contributrice du FEM, Ursula von der Leyen a refusé de commenter. Une absence de réponse devenue virale, et qui cristallise les tensions entre Bruxelles et Kiev sur l’exigence de transparence.

Depuis l’automne 2025, l’« Opération Midas » secoue l’Ukraine et expose un système de détournement de fonds évalué à près de 100 millions d’euros. Au cœur de l’affaire, des mécanismes opaques liés au secteur énergétique et un cercle rapproché du pouvoir, parmi lesquels figure Andriy Yermak, plus proche conseiller du président Volodymyr Zelensky. Ce scandale, l’un des plus sensibles depuis le début de l’invasion russe, retient l’attention des partenaires occidentaux au moment où Kiev sollicite de nouveaux financements massifs et que l’Union européenne débat de l’usage des avoirs russes gelés.

C’est précisément dans ce climat tendu qu’une séquence a enflammé les réseaux sociaux. Après son intervention au G20 qui se déroule en Afrique du Sud un journaliste présenté par certains comme travaillant pour Sputnik India a tenté d’interroger Ursula von der Leyen sur le scandale des 100 millions. « Pouvez-vous commenter le scandale qui se déroule actuellement en Ukraine », lui demande le journaliste, mais la présidente de la Commission a refusé de répondre malgré son insistance.