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« Toutes pour une » : Échec cuisant au box-office pour l’adaptation woke des Trois Mousquetaires

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Sorti en salles le 23 janvier, Toutes pour une, la relecture woke du classique Les Trois Mousquetaires par la réalisatrice Houda Benyamina, peine à convaincre. Avec seulement 9 407 entrées en cinq jours, le film subit un véritable revers commercial et n’intègre même pas le top 30 du box-office français. Face aux critiques Alloc C

Dans cette version revisitée du roman d’Alexandre Dumas, les célèbres mousquetaires laissent place à quatre héroïnes, incarnées par Oulaya Amamra, Sabrina Ouazani, Déborah Lukumuena et Daphne Patakia.

Alors que la critique, aussi bien de gauche que de droite, a sévèrement fustigé le film pour son scénario confus et sa réalisation maladroite, certains spectateurs se sont demandé si un tel budget était justifié pour un tel résultat. De Télérama à Le Figaro, les critiques s’accordent à dire que le film peine à trouver son ton, oscillant entre un western spaghetti et un pamphlet féministe mal dosé.

Un démarrage catastrophique au box-office

Malgré un budget de 10 millions d’eurosToutes pour une a connu un lancement désastreux. Dès son premier jour, le film n’a rassemblé que 1 271 spectateurs sur 564 séances, soit une moyenne alarmante de deux spectateurs par projection. En comparaison, le film Jouer avec le feu, sorti le même jour, a attiré 20 252 spectateurs, avec un budget inférieur de 4,5 millions d’euros.

Un « review bombing » qui aggrave la situation ?

Outre son mauvais démarrage, AlloCiné a pris une décision exceptionnelle en supprimant les notes spectateurs après avoir observé une vague de mauvaises critiques.

Mais pas de panique, après le « dog whistle », une technique qui consiste à faire un appel du pied aux sphères les plus radicales, décrite par TF1 au moment du soit disant salut Nazi de Musk, le Huff Post, nous sort le « review bombing », un phénomène où des internautes attribuent massivement des notes extrêmes pour fausser la perception d’un film.

Malgré une ambition de modernisation et une volonté de mettre en avant des personnages féminins, l’échec de Toutes pour une, témoigne que l’obsession wokiste des élites fatigue le public qui ne s’y retrouve pas. Financé en partie par des fonds publics du CNC, de la Région Occitanie et de fonds européens, « Toutes pour une » a soulevé des critiques sur l’utilisation de l’argent publique.

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