Le XV de France a terminé sa tournée d’automne 2025 sur une note positive en s’imposant face à l’Australie au Stade de France (48-33). Un succès prolifique au terme d’un match animé, marqué par six essais français et des performances individuelles éclatantes, malgré des fragilités défensives toujours visibles.
Les Bleus, bousculés en début de rencontre avec un essai australien dès la 3ᵉ minute, ont su réagir sous l’impulsion d’un trio étincelant : Louis Bielle-Biarrey, Nicolas Depoortere et Thomas Ramos. Le premier a signé un doublé et livré une prestation supersonique sur son aile, tandis que Depoortere, puissant et précis, a également inscrit deux essais. Ramos, lui, a alterné entre inspiration offensive et précision au pied, tout en éclairant le jeu français.
Après une première période chaotique où la défense tricolore a concédé trois essais sur ballons portés, les hommes de Fabien Galthié ont su hausser le ton. Au retour des vestiaires, la mêlée française a enfin pris le dessus, permettant à Ramos de redonner l’avantage avant que Depoortere, puis Marchand sur maul, ne creusent l’écart.
La soirée a également été marquée par la première sélection du jeune centre Kalvin Gourgues, dont l’entrée en jeu a immédiatement pesé. Sur l’une de ses premières prises de balle, il transperce la défense australienne et offre un essai tout fait à Bielle-Biarrey. Une première remarquée qui pourrait compter dans la perspective du Mondial 2027.
Malgré une fin de match encore brouillonne – les Wallabies inscrivant un cinquième essai par Nasser – les Français ont clos la rencontre en force grâce à un nouvel essai de Lamothe sur ballon porté.
Après une défaite frustrante contre l’Afrique du Sud et une victoire sans éclat face aux Fidji, ce succès convaincant offre un bol d’air au groupe France. Tout n’a pas été parfait, mais le potentiel offensif affiché ce samedi, combiné à l’éclosion de jeunes talents, permet aux Bleus d’envisager la suite avec optimisme.
Le XV de France boucle ainsi sa tournée avec deux victoires en trois matchs, et surtout la certitude d’avoir encore une marge de progression avant les grandes échéances qui mènent vers la Coupe du monde 2027… en Australie, justement.
