Alors que Gabriel Attal pointe les lacunes sécuritaires du quinquennat, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet contre-attaque en vantant les avancées législatives et budgétaires du gouvernement Macron en matière de régalien. Une prise de position qui relance le débat au sein même de la majorité.
En pleine recomposition du paysage politique et à quelques mois d’échéances majeures, les tensions se ravivent au sein du camp présidentiel. Gabriel Attal, actuel secrétaire général de Renaissance, a vivement critiqué la politique régalienne menée sous Emmanuel Macron : insécurité persistante, immigration non contrôlée, frontières poreuses.
Des propos que Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, n’a pas laissé passer. Invitée sur France 2, elle a tenu à défendre le bilan du quinquennat :
« Ce bilan, j’en prends ma part », a-t-elle martelé.
Des réformes régaliennes assumées
Pour Yaël Braun-Pivet, les efforts sont tangibles. Elle énumère : la réembauche de 10 000 policiers et gendarmes, l’augmentation du budget de la justice, la création de postes de greffiers et d’assistants de justice, des lois emblématiques sur l’immigration, le terrorisme et la sécurité intérieure.
Autant de mesures qui, selon elle, témoignent d’une volonté d’agir sur le long terme :
« Ce n’est pas parce que vous augmentez les budgets qu’en un claquement de doigts, les effets s’en font ressentir. »
